En microbiologie, il est essentiel de pouvoir représenter graphiquement les populations considérables résultant de la croissance de cultures bactériennes. La croissance bactérienne c'est l'augmentation ordonnée de tous les constituants cellulaires, ou l'augmentation du nombre de cellules.
Chez les organismes pluricellulaires, elle se traduit par une augmentation de la taille. En revanche, chez les organismes unicellulaires, elle aboutit à une augmentation du nombre d'individus, c'est-à-dire à une multiplication (...)
[...] On a donc définit le temps de génération G : c'est le temps nécessaire au doublement de la population. Et dépend de l'espèce bactérienne (deux quelques minutes pour Bacillus stearothermophilus, à quelques heures pour M. tuberculosis) et des conditions environnementales (plus le milieu est riche, plus le temps de génération est court). Son unité est (selon l'unité choisie pour µ) h ou min. À partir de cette constante on a défini un second paramètre : le taux de croissance µ : c'est le nombre de générations par unité de temps, soit le nombre de division ce que peut effectuer une bactérie en une heure. [...]
[...] En présence d'O2, leur croissance est rapide car la fabrication d'ATP est maximale. Au contraire, certaines bactéries ne peuvent se développer qu'en absence d'oxygène car elle toxique pour ces bactéries. Ils sont anaérobies strict. Lors de son utilisation, l'oxygène est dégradé, dans des quantités variables et sous certaines conditions (environnementales notamment), en des formes toxiques (les radicaux superoxydes, le peroxyde d'hydrogène Pour dégrader ces produits toxiques et ainsi éviter qu'ils s'accumulent, la bactérie doit posséder certaines enzymes (comme la catalase, par exemple, qui détruit le peroxyde d'hydrogène). [...]
[...] Durant ce temps les cellules n'augmente pas. - le phénomène d'adaptation au nouveau milieu : une bactérie n'exprime pas en permanence la totalité de ses capacités enzymatique : l'expression des gènes est régulée. Quand on change le milieu de culture d'une bactérie, on va lui apporter des composants nouveaux, pour lesquels elle possède les gènes des enzymes de dégradations, mais sans que le gène s'exprime. Il lui faut donc un temps d'adaptation au cours duquel elle va fabriquer les enzymes capables de synthétiser les nouveaux substrats La phase de croissance exponentielle C'est durant cette phase que les cellules commencent à se diviser. [...]
[...] Et l'accumulation des produits devient toxique et la bactérie meurt. IV. La croissance en milieu renouvelé En milieu non renouvelé, la phase exponentielle de croissance ne peut durer généralement que quelques heures. Or pour de nombreuses expériences de physiologie ou pour un but de fermentation industrielle, il est souhaitable de la faire durer davantage dans le but d'optimiser les rendements. Si on renouvelle en permanence les milieux de culture des bactéries toute en éliminant les produits de leur métabolisme, il est possible de maintenir indéfiniment une culture en phase exponentielle. [...]
[...] Le Pourquoi du Comment : Les bactéries sont des cellules qui fonctionnent essentiellement grâce aux enzymes. Les enzymes sont des protéines, et de par cette nature chimique leur fonctionnement dépend de la température du milieu. Ainsi, à des températures élevées, les protéines (et donc les enzymes) sont dénaturées, est plus la température augmente, moins ce phénomène est réversible. À des températures plus basses, les protéines est comme endormies mais ce phénomène est réversible. Donc si les variations de température influent la structure des protéines, et donc des enzymes, cela influence le fonctionnement des enzymes et par extension de la multiplication des bactéries. [...]
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