Pour définir des relations de parenté entre des espèces, on utilise un arbre phylogénétique. Celui-ci est construit à partir de comparaisons de caractères chez les espèces. Ces caractères doivent être informatifs et présenter des états différents. La comparaison de ces caractères nous permet d'établir des clades, qui sont des groupes d'êtres vivants actuels ou fossiles qui possèdent une même innovation évolutive (ils sont aussi appelés groupes monophylétiques).
À partir du groupe des primates, nous pouvons faire un autre groupe composé de l'orang-outang, du chimpanzé, du gibbon, du bonobo, du gorille et de l'homme.
[...] Et que toute trace d'œuvre culturelle est l'œuvre d'un homininé, nous pouvons en déduire que les genres australopithèque et homo font partie de la lignée humaine. En effet, l'australopithèque était bipède puisque l'on a trouvé des traces de pas dans de La lave en Afrique de l'Est datant de l'époque où il vivait (il y a 6 à 3 millions d'années pour le plus jeune). Et le genre homo était le premier à fabriquer des outils chopers pour l'homo habilis puis outils plus développés pour les homo erectus) et il avait un crâne plus développé et commencé à se redresser (il mesurait de 1m60 à 1m80 pour l'homo erectus contre 1m10 à 1m40 pour l'australopithèque). [...]
[...] La comparaison de ces caractères nous permet de définir que l'homme appartient aux clades : - des eucaryotes (espèces avec des cellules compartimentées avec un noyau) - des vertébrés (espèces avec un squelette osseux et trois axes de polarité : antéro-postérieur, gauche-droite et ventral) - des tétrapodes membres avec pièces basales, radius, cubitus, doigts) - des amniotes (espèces avec une présence d'amnios) - des mammifères (espèces avec des mamelles pour l'allaitement) - des primates (espèces un pouce opposable, une absence de rhinarium et des ongles plats) A partir du groupe des primates, nous pouvons faire un autre groupe composé de l'orang-outang, du chimpanzé, du gibbon, du bonobo, du gorille et de l'homme. Ce groupe est appelé les hominoïdes et il est défini par leur absence de queue. Grâce à une étude de molécules homologues (molécules qui ont la même fonction et à peu près la même composition), nous parvenons à dire que l'homme, le gorille, le chimpanzé et le bonobo ont de forts liens de parenté. [...]
[...] Pour définir des relations de parenté entre des espèces, on utilise un arbre phylogénétique. Celui-ci est construit à partir de comparaisons de caractères chez les espèces. Ces caractères doivent être informatifs et présenter des états différents. La comparaison de ces caractères nous permet d'établir des clades, qui sont des groupes d'êtres vivants actuels ou fossiles qui possèdent une même innovation évolutive (ils sont aussi appelés groupes monophylétiques). Exemple d'arbre phylogénétique : On voit que la carpe à une vésicule vitelline (car elle est placée après) mais n'a pas de cavité amniotique (car elle est placée avant). [...]
[...] Grâce à cette étude, nous arrivons à en déduire que les critères d'appartenance à la lignée humaine sont la bipédie, le crâne plus développé et la culture. La bipédie est possible chez l'homme grâce : - à la présence d'une voûte plantaire qui permet de meilleurs appuis - une cage thoracique en tonneau - un bassin court et large qui permet le stockage des organes - un trou occipital centré qui permet aux centres de gravité d'être alignés - les fémurs obliques qui permettent un déplacement moins coûteux en énergie - une colonne vertébrale avec 4 courbures alignées qui permet le redressement Quant au crâne, il est plus développé puisque son volume est supérieur à 450 cm3 (volume du gorille) et il est allégé grâce à la disparition du bourrelet sus-orbital, l'apparition d'un front, l'absence de prognathisme, la mâchoire parabolique et l'absence de crocs. [...]
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