[...] L'Evolution
C'est l'histoire biologique, des premiers microorganismes jusqu'à la diversité phénoménale des organismes modernes. Elle correspond à l'ensemble des transformations biologiques que subissent les êtres vivants et qui aboutissent à l'apparition de nouvelles espèces ou à leur extinction. L'évolution biologique est donc la modification de la composition génétique d'une population au cours du temps. Une telle modification exige une variation, parmi les individus constituant la population, de caractères qui sont héréditaires. La composition génétique qui détermine un caractère héréditaire est appelé génotype. Le phénotype est l'expression physique du génotype. Toutes les variations phénotypiques ne sont pas gouvernées par le génotype. Certaines de ces variations observées au sein des populations d'organismes vivants sont induites par le milieu.
Les principaux facteurs qui peuvent modifier la composition génétique d'une population:
La sélection naturelle : Les populations se composent d'individus variés, dont certains laissent en moyenne plus de descendants que d'autres. Ce succès différentiel dans la reproduction correspond à la sélection naturelle.
[...] Trouver une logique dans la classification naturelle est le but de tous les systématiciens
Au XVIII siècle, Jussieu chercha a établir la classification des espèces végétales recensées à cette époque en utilisant plusieurs caractères (caractères dominateurs et caractères subordonnés).
La découverte de ce principe de subordination des caractères, une véritable révolution, a permis d'attribuer à chaque caractère un rang dans la hiérarchie, c'est-à-dire une place dans l'ordre naturel.
[...] Le système de classification du monde vivant utilisé aujourd'hui est fondé sur l'oeuvre du grand naturaliste Suédois Linné.
Le but principal de la classification des êtres vivants est de refléter les relations évolutives entre les organismes (...)
[...] Les mutations (génique, chromosomique et génomique) produisent la variation génétique. La migration ou flux génique est la migration d'individus féconds ou l'échange de gamètes entre des individus appartenant à des populations différentes. Evolution < number > Preuves paléontologiques L'analyse des archives géologiques montrent que de nombreuses formes de vies (appartenant à de grands groupes diversifiés) se sont complètement éteintes et ont été progressivement remplacées par d'autres groupes. Exemple les trilobites (disparus à la fin du permien) Exemple Les dinosaures disparus à la fin du crétacé (65 millions d'années) et ont laissé la place à des groupes dont certains sont à l'origine des oiseaux actuels La paléontologie permet la phylogénie des espèces actuelles. [...]
[...] < number > 2011_11_30\IMG_0002.jpg < number > Les paléontologues ont recours à diverses méthodes pour dater les fossiles : les strates sédimentaires attestent de l'âge relatif des fossiles, dans les périodes géologiques successives, Les géologues ont ainsi réussi à établir l'échelle des temps géologiques, marquant une succession cohérente de périodes : Celles-ci sont regroupées en quatre ères : le Précambrien, le Paléozoïque, le Mésozoïque et le Cénozoïque. Chaque ère est divisé en périodes et représente un âge particulier dans l'histoire de la terre et de la vie qu'elle a abrité. Les frontières entre les ères correspondent à des périodes d'extinctions massives. Datation relative < number > 2011_11_30\IMG_0003.jpg < number > Datation absolue La datation absolue est une estimation de l'âge des fossiles en années. La datation radiométrique. Elle consiste à mesurer les isotopes radioactifs accumulés dans les roches ou encore dans les organismes pendant qu'ils étaient vivants. [...]
[...] Dans ce cas, les scientifiques peuvent appliquer le concept biologique de l'espèce pour déterminer si une incompatibilité reproductive confirme la distinction phylogénétique. Pour retracer l'histoire phylogénétique d'une espèce, les Biologistes comparent ses séquences d'ADN avec celles d'autres organismes. < number > Les répercussions évolutives de la sélection naturelles ne sont évidentes que dans les changements subis, avec le temps, par une population d'organismes. Prenons par exemple la collection de coquillages appartenant à une population d'escargot arboricoles de Cuba (Polymita picta). Leurs coloris et motifs variés correspondent, principalement, à des différences génétiques entre les individus. [...]
[...] Seule la cladogenèse peut favoriser la diversité biologique, et ce, en accroissant le nombre d'espèces. < number > Pour pouvoir ordonner le monde naturel, les Biologistes doivent comparer non seulement les caractéristiques morphologiques de divers groupes d'organismes, mais aussi biologiques, écologiques, moléculaires .Les scientifiques utilisent plusieurs concepts de l'espèce dont : Le concept morphologique de l'espèce: Définit une espèce d'après la forme de son corps, sa taille et d'autres caractéristiques structurales. Ce concept a des avantages : on peut l'appliquer aux organismes sexués et asexués. [...]
[...] Le concept biologique de l'espèce s'appuie sur l'isolement reproductif. Ce concept présente certaines lacunes ; par exemple, il ne s'applique pas aux fossiles ou aux organismes qui se reproduisent uniquement de manière asexuée. Méthodes et recherche de critères selon le niveau < number > Le concept écologique de l'espèce: Tient compte de la niche écologique d'une espèce, de son rôle dans la communauté biologique. Par exemple, deux espèces peuvent se ressembler physiquement mais se distinguer du point de vue de l'alimentation. Cette définition peut s'appliquer aussi bien aux espèces asexuées qu'aux espèces sexuées. [...]
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