Cours d'immunologie fondamentale de niveau L2 Sciences du Vivant, de très bonne qualité (80 pages, 17715 mots). Y sont détaillés les différents acteurs - cellulaires et moléculaires - du système immunitaire, leur rôle, leurs interactions, ainsi que tous les mécanismes mis en jeu dans la réponse immunitaire : présentation de l'antigène, prolifération et différenciation des lymphocytes, cytotoxicité, activation du complément. Ce document contient en outre un index, ainsi qu'un appendice, recensant les principaux clusters de différenciation, ainsi que les cytokines importantes.
[...] Les lignées cellulaires contiennent habituellement plusieurs clones différents Produit de certaines parois bactériennes gram-négatif. Agit comme mitogène des cellules B Facteur soluble libéré par les lymphocytes activés Cellules adhérentes phagocytaires pouvant jouer le rôle de cellule présentatrice de l'Ag M olécule de surface d'une sous-population de cellules permettant de déterminer de façon directe l'appartenance d'une cellule à ce groupe Augm entation de l'affinité m oyenne des Ac que l'on observe fréquem m ent au cours d'une réponse im m une secondaire Concept exprim ant la faculté d'un organism e ou de ses cellules de répondre de façon plus rapide et plus intense à une nouvelle stimulation par un Ag déjà rencontré Substance qui induit la prolifération des cellules, en particulier des lymphocytes Processus se produisant durant la maturation des lymphocytes sur les gènes codant pour la région variable, et qui permet d'affiner la spécificité de l'Ac. [...]
[...] Dans ce cas, le BCR est alors fonctionnel. Si au contraire, le duo VJ n'est pas fonctionnel, une recom binaison des gènes V et J se fait sur le locus κ du second chrom osom e. À nouveau, la sélection se fait, et dans le cas d'un gène non fonctionnel, la recom binaison est effectuée sur le locus λ du prem ier, puis du deuxièm e chrom osom e.Le gène de la chaîne légère de l'im m unoglobuline a donc 4 possibilités de recombinaison. [...]
[...] Eux seuls sont capables de reconnaître spécifiquement un pathogène. On distingue essentiellement trois populations principales de lymphocytes, toutes deux descendantes des cellules lymphoïdes, issues de la moelle osseuse : - Les LT ou cellules produites dans le thymus ; - Les LB ou cellules produites dans la bourse de Fabricius1 (chez les vertébrés,l'équivalent de la bourse de Fabricius est la m oelle osseuse ellemême) ; - Les cellules NK (Natural Killer) ; Morphologiquement, il est impossible de faire la différence entre une cellule T et une cellule B. [...]
[...] Ces m olécules sont dites de costimulation. + Les molécules de co-stimulation On appelle synapse immunitaire, le complexe des molécules qui interagissent entres elles lors de la rencontre entre une cellule présentatrice de l'antigène et un lymphocyte T. Cette rencontre se déroule en plusieurs étapes : en effet, une cellule présentatrice de l'antigène ne rencontrera pas le lym phocyte T exprim ant le TCR caractéristique de l'antigène qu'elle vient présenter du premier coup. On observe donc tout d'abord une interaction transitoire,non spécifique et facilem ent réversible, assurée par des m olécules d'adhérence com m e ICAM qui se lient à LFA-1 (CD11a) sur la cellule T CD4+ (selon le même principe que la phase d'adhésion lors de la diapédèse). [...]
[...] C'est le cas lors de la présentation par le CM H des peptides antigénique, au TCR des cellules T. I. L'anté-immunité Il s'agit sim plem ent des barrières physicochim iques, m écaniques et écologiques m ises en place par l'organism e pour résister aux pathogènes du m ilieu extérieur. La peau, et notamment la couche cornée de l'épiderm form e une barrière m écanique très efficace contre les agents infectieux. D e m êm les flux d'air dans le système respiratoire par exemple, ou de liquide dans le système urinaire, préviennent efficacement les infections. [...]
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