L'organisme humain en fonctionnement

Résumé du document

Cours de biologie sur l'organisme en fonctionnement, divisé en trois chapitres.

Extraits

[...] Au cours d'un effort physique, la fréquence cardiaque s'accélère ; ce qui augmente l'irrigation sanguine et qui a pour effet un apport accru en dioxygène et en glucose au niveau cellulaire pour répondre aux besoins des cellules musculaires. Question 2 : quelles sont les relations entre activité musculaire et activité respiratoire ? (voir TP EXAO) Lors d'une activité physique, les cellules musculaires mises en jeu accroissent leur consommation en dioxygène et leur production de dioxyde de carbone, déchet du fonctionnement cellulaire. Le dioxygène fourni aux cellules provient du O2 de l'air transporté par le sang. [...]

[...] Le rythme automatique du cœur est donc en permanence ralenti par l'action du système parasympathique. Au cours d'un exercice, les centres bulbaires modifient l'activité nerveuse des fibres innervant le cœur : l'activité des fibres parasympathiques diminue, ce qui atténue leur effet ralentisseur sur le cœur ; l'activité des fibres sympathiques s'accroît, ce qui augmente la fréquence cardiaque et le volume d'éjection systolique. II Commande de la ventilation pulmonaire par le système nerveux Question 2 : comment s'effectue la commande de l'activité rythmique des muscles respiratoires ? [...]

[...] Il adapte la fonction cardio-respiratoire aux besoins grâce à des voies de contrôle communes. Ce fonctionnement est ainsi parfaitement régulé. L'augmentation du prélèvement d'O2 par les muscles en activité doit être compensée par une réoxygénation accrue du sang pulmonaire qui est rendue possible par une meilleure ventilation des poumons et un accroissement du débit sanguin par le cœur. D'autres systèmes de régulation modulent donc le fonctionnement automatique. Il s'agit de substances chimiques (hormones) : l'adrénaline. L'adaptation à l'effort résulte donc d'une régulation générale assurant la constance de nombreux paramètres du milieu intérieur. [...]

[...] Le volume d'O2 maximum représente le volume maximal d'O2 consommé en une minute par un individu. Cette consommation reste stable au-delà d'un certain niveau d'effort. Elle est exprimée en ml d'02 consommé par Kg de la masse corporelle. Le volume d'O2 max varie d'une personne à l'autre en fonction de plusieurs facteurs : 1. l'âge 2. le sexe 3. l'hérédité 4. l'entraînement 5. le sport Le volume d'O2 max est donc un indicateur des possibilités d'adaptation d'un individu à réaliser une performance physique. [...]

[...] La vascularisation capillaire d'un organe est plus importante lorsqu'il est en activité que lorsqu'il est au repos. Selon le document, le diamètre de l'artériole apparaît presque inchangé. On pourrait penser que les sphincters précapillaires bloqueraient par leurs contractions la circulation dans les capillaires en aval. La disposition en parallèle de l'irrigation des différents organes permet donc une redistribution des débits sanguins locaux : au cours de l'effort, les organes n'intervenant pas dans cette activité physique voient leur débit sanguin diminuait, ce au profit des organes actifs muscles et cœur qui se contractent, peau qui évacue la chaleur produite par le travail musculaire). [...]