Chez l'homme, les cellules sont en permanence en division pour remplacer les cellules mortes.
La cellule doit doubler sa masse, doubler son matériel génétique : une cellule se multiplie en se divisant en 2 (une cellule mère donne deux cellules filles). Tout ceci nécessite un contrôle très strict par des protéines cellulaires.
L'organisme synthétise environ un million de nouvelles cellules par seconde
[...] Principe des points de contrôle (check points)
La cellule fait des points de contrôle pour savoir si elle peut passer à la phase suivante.
On distingue 2 principaux points de contrôle au sein du cycle :
- point S ou point start ou point de restriction : en fin de G1
C'est un véritable point de départ du cycle cellulaire. Une fois franchi, la cellule passe irrémédiablement en phase S (réplication de son matériel génétique) et a tendance à aller jusqu'en mitose.
C'est ce point qui est le plus souvent défaillant lors des cancers : les cellules ne s'arrêtent pas en phase G1 et enchaînent les cycles cellulaires.
- point en fin de G2, juste avant la mitose, il détermine le passage en mitose.
Les contrôles qui s'effectuent en phase G2 NE PEUVENT PAS empêcher définitivement la cellule d'aller en phase M.
[...] L'oncologie (étude des cellules cancéreuses) a permis de distinguer les gènes de prolifération cellulaire ou proto-oncogènes, et les gènes d'antiprolifération cellulaire (= frein) ou anti-oncogènes. Nous possédons 2 copies de chacun de ces gènes indispensables à la vie, et il doit exister un parfait équilibre entre eux, sinon, c'est le début de la cancérisation :
- hyperactivation d'un proto-oncogène : la mutation d'une seule copie d'un proto-oncogène suffit à provoquer une prolifération anormalement excessive (gènes qui favorisent le cycle), et le gène devient un oncogène.
NB : les proto-oncogènes sont des gènes normaux, mais potentiellement gènes du cancer. C'est leur mutation qui entraîne un cancer. (...)
[...] Les suppresseurs de tumeurs ou anti-oncogènes sont des freins qui bloquent le déroulement du cycle cellulaire. À l'état normal, il y a un parfait équilibre entre accélérateurs et freins. Mutation d'un proto-oncogène : il y a alors synthèse d'une protéine hyperactive, ce qui entraîne une accélération du cycle cellulaire seul des 2 allèles peut être muté pour que cela suffise à une prolifération cellulaire excessive. Inactivation (mutation) des gènes suppresseurs de tumeurs : ici, il faut que les 2 allèles soient mutés pour que l'inactivation du gène soit totale. [...]
[...] L'anneau contractile est sous-membranaire. - Au niveau du sillon de division, il y a compensation de la membrane par des vésicules intracellulaires : des vésicules intracellulaires viennent amener des morceaux de MP au niveau des zones où elle est nécessaire. Médicaments anti-cancer Les médicaments anti-cancéreux sont des drogues qui perturbent le fuseau mitotique en agissant sur la polymérisation/dépolymérisation des MT. Il existe 2 grands groupes de drogues : : colchicine (alcaloïde), colcémide, vinblastine, vincristine, se fixent sur la tubuline libre. [...]
[...] On distingue 2 principaux points de contrôle au sein du cycle : - point S ou point start ou point de restriction : en fin de G1 C'est un véritable point de départ du cycle cellulaire. Une fois franchi, la cellule passe irrémédiablement en phase S (réplication de son matériel génétique) et a tendance à aller jusqu'en mitose. C'est ce point qui est le plus souvent défaillant lors des cancers : les cellules ne s'arrêtent pas en phase G1 et enchaînent les cycles cellulaires. - point en fin de G2, juste avant la mitose, il détermine le passage en mitose. [...]
[...] NB : les proto-oncogènes sont des gènes normaux, mais potentiellement gènes du cancer. C'est leur mutation qui entraîne un cancer. - inactivation d'un anti-oncogène : la mutation de 2 copies d'un anti- oncogène est nécessaire pour provoquer une prolifération cellulaire anormalement excessive. On parle aussi de gènes suppresseurs de cancer. Pour chaque gène : 2 copies de la mère du père) : nous avons donc 2 allèles pour chaque gène (proto-oncogène et suppresseur de tumeurs ou anti-oncogène). Les proto-oncogènes : activent une protéine. [...]
[...] Elle forme une tenaille qui se fixe sur la kinase de départ et la rend inactive : il y a arrêt du cycle cellulaire en G1. Actuellement, on effectue des tests cliniques avec une protéine cdki de synthèse, l'olomucine. - La protéine P53 se déplace dans le cytoplasme grâce aux MT et à la dynéine, ce qui lui permet de rentrer dans le noyau. Le rôle de la P53 est d'empêcher de transmettre un matériel génétique défectueux, elle a pour rôle de maintenir l'intégrité du génome. [...]
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