Cellule, structure cellulaire, morphologie cellulaire, ADN, biosynthèse des proteines
C'est au XVIIe siècle que l'Anglais Robert Hooke baptisa cellules les alvéoles qu'il observait dans le liège. Ce terme, toutefois, fut longtemps en concurrence avec d'autres (vésicule, saccule, utricule, par exemple) jusqu'à ce qu'il s'impose définitivement au XIXe siècle.
Si l'invention du terme «cellule» doit être attribuée à Hooke, ce sont le botaniste Schleiden (1804-1881) et l'anatomiste Schwann (1810-1882) qui sont considérés1 comme les pères de la théorie cellulaire, ayant démontré avec preuves à l'appui que les Plantes et les Animaux sont constitués de cellules juxtaposées.
R. Virchow corrigea l'erreur de ces savants quant à la genèse des cellules qu'ils imaginaient comme une sorte de cristallisation au sein d'un «blastème formateur». En 1858,en effet, Virchow, convaincu qu'une cellule ne peut provenir que d'une autre cellule, formula son aphorisme célèbre: omnis cellula e cellula (toute cellule provient d'une cellule).
Plus tard, en 1879, Strasburger, démontrant que le noyau ne peut se former qu'à partir d'un noyau préexistant, pourra, à son tour, ajouter: omnis nucleus e nucleo (tout noyau provient d'un noyau).
La théorie cellulaire repose sur quatre propositions essentielles:
- Animaux et Végétaux sont composés d'unités de vie semblables, les cellules.
- Toutes les cellules proviennent d'autres cellules.
- Tous les tissus sont composés de cellules ou de dérivés cellulaires.
- Les tissus, tout en assumant souvent des fonctions différentes, se développent selon les mêmes lois.
[...] D'où l'idée de construire des microscopes dans lesquels la lumière visible est remplacée par un faisceau d'électrons lancés à grande vitesse. Ces électrons sont produits par un «canon à électrons», c'est-à-dire un filament de tungstène incandescent, et accélérés par l'attraction d'une anode portée à un très haut potentiel, de l'ordre de 50000 volts; ils peuvent ainsi acquérir une vitesse de km par seconde. Afin que ces électrons puissent se propager librement à l'intérieur du microscope, on y maintient un vide très élevé. [...]
[...] Durant l'anaphase, en outre, les asters régressent et, bien souvent, deviennent invisibles. De nombreuses hypothèses, qui restent à démontrer, visent à expliquer la répulsion des chromatides et leur ascension vers les deux pôles de la cellule. On en particulier, envisagé l'existence d'un corps restiforme qui, situé au niveau de la plaque équatoriale, se gonflerait à la façon d'un ballon et chasserait ainsi les chromosomes-fils vers les pôles. On a également émis l'hypothèse selon laquelle les molécules protéiniques des fibres fusoriales, se pelotonnant sur elles-mêmes, se raccourciraient et tireraient les chromosomes. [...]
[...] messager Etape l'activation des acides aminés et leur fixation sur les A.R.N. de transfert Etape 3. Intervention des ribosomes et synthèse proprement dite La reproduction des virus Le dictionnaire génétique La production d'énergie cellulaire La photosynthèse Phosphorylation La respiration Les mécanismes d'autorégulation cellulaire L'autorégulation chez les Bactéries L autorégulation chez les Métazoaires Conclusion En biologie moléculaire et en génétique, le mot gène n'a pas le même sens ' C'est au XVIIe siècle que l'Anglais Robert Hooke baptisa cellules les alvéoles qu'il observait dans le liège. [...]
[...] Cela fait, il lui restait à reconstituer la molécule entière à partir des fragments. La structure d'une protéine était enfin connue: l'insuline est une chaîne formée de 777 atomes et dont les maillons composés d'acides aminés sont au nombre de 51, maillons dont Sänger a pu préciser la nature et l'ordre. Etablir la structure d'autres protéines grâce à l'insuline L'insuline n'est qu'une «petite» protéine: peu d'acides aminés, en effet, la composent si on la compare à d'autres protéines. Aussi concevra-t-on volontiers que déterminer la structure de protéines complexes est une tâche que les méthodes «artisanales» de Sänger ne permettraient plus de mener à bien: c'est pourquoi, de nos jours, on confie à des ordinateurs le soin d'effectuer toutes les comparaisons de fragments requises. [...]
[...] Sans doute, est-ce là une des causes de la sélectivité de la perméabilité de la membrane. Quant aux transferts actifs, ils nécessitent, eux, une dépense d'énergie: il s'agit de processus au cours desquels interviennent des «pompes à ions», c'est-à-dire des phénomènes mettant en cause des enzymes particulières, les perméases. Les mitochondries Les mitochondries se présentent sous la forme de petites granulations filamenteuses dont les dimensions varient autour de 1 micron de large pour 7 microns de long. C'est, du reste, à cause de leur aspect que leur «découvreur», Benda (1897), les a nommées ainsi (du grec filament, et «chondrion», grain). [...]
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