Compte rendu de TP sur la sécrétion pancréatique. Le TP se propose d'étudier cette sécrétion en prenant comme exemple le rat. Le travail décrit le rôle de la sécrétion pancréatique ainsi que ses régulations.
[...] En effet, le pancréas est un organe qui a à la fois : Une fonction exocrine (anatomiquement représentée par la présence d'ascini) qui remplit le rôle de sécrétion pancréatique et a donc un rôle essentiel dans le mécanisme de la digestion des aliments ingérés. Cette sécrétion pancréatique s'écoule dans un canal pancréatique pour ensuite rejoindre le canal cholédoque. C'est ici cette fonction exocrine que nous allons mettre en évidence par des manipulations expérimentales. Une fonction endocrine grâce aux cellules ( et ( des îlots de Langherans responsables de la sécrétion d'insuline et de glucagon qui jouent un rôle essentiel dans la régulation de la glycémie. [...]
[...] Son rôle essentiel est d'augmenter le pH afin de rendre le milieu apte au fonctionnement des enzymes pancréatiques. Ces enzymes contenues dans le suc pancréatique semblent être sécrétées essentiellement en réponse à une autre hormone duodénale : la CCK. Cette hormone potentialise l'effet de la sécrétine car il a été montré que l'association de la CCK et de la sécrétine induit un volume de sécrétion plus élevé. Il semble donc que ces deux hormones agissent en synergie. On peut donc dire que la sécrétine exerce une action indispensable au bon déroulement de la digestion au même titre que la CCK ou encore le nerf vague. [...]
[...] La vitesse de sécrétion après injection est de 5,06 mm/min. Vitesse de sécrétion pancréatique en fonction du temps Ici, on a calculé pour chaque temps t la vitesse de sécrétion ( ce qu'on pourrait assimiler à des vitesses instantanées). On constate la présence d'un plateau avant injection qui matérialise la vitesse de sécrétion basale qui est constante. Après injection, après un petit laps de temps ( 14 minutes après injection), on constate une augmentation de la vitesse de sécrétion qui atteint un pic de 0,6 mm/min au bout de 34 minutes après injection. [...]
[...] Nous avons commencé par canuler la veine jugulaire. Pour cela, nous avons dégagé la jugulaire des tissus environnants et placé deux fils sous celle-ci après incision au niveau du cou près de la trachée afin d'accéder à la veine. Un des deux fils ligature la jugulaire du côté céphalique afin d'arrêter la circulation sanguine qui provient du cerveau. Ensuite, nous avons réalisé une hémisection de la veine et introduit la canule qui est alors fixée grâce au deuxième fil préalablement placé. [...]
[...] Le liquide jaune va nous servir de repère pour suivre la sécrétion de suc pancréatique car ce dernier est incolore. Dès que le fil est serré, on a mesuré la progression de la sécrétion pancréatique toute les minutes pendant 12 minutes afin d'apprécier le débit de sécrétion basal étant donné que le rat est agen. Au bout de 12 minutes de mesures, ayant remarqué que la vitesse de sécrétion s'était stabilisée, nous avons procédé à l'injection de sécrétion à la dose de 20 UC à l'aide de la canule placée dans la veine jugulaire et relevé la progression toutes les minutes pendant 10 minutes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture