L'antigène protéique doit être endocyté, apprêté (c'est-à-dire associé au CMH) et transporté à la membrane. Le TCR reconnaît alors une partie de l'épitope de l'antigène et une partie du CMH.
Les molécules du CMH II sont impliquées dans la présentation d'un antigène exogène à des lymphocytes T CD4+.
Les molécules du CMH I sont impliquées dans la présentation d'un antigène endogène (génome viral par exemple) à des lymphocytes T CD8+ (...)
[...] Caractéristiques structurales des peptides CMH de type I : nonapeptides (9aa) ; courbés ; résidus d'ancrage au niveau du 9e aa (toujours basique) et du 2e ou 3e aa de la séquence ; l'affinité entre le peptide et la poche est forte. CMH de type II : peptides de 13 à 30aa ; droits ; affinité peptide-poche plus faible. Le polymorphisme se situe au niveau des résidus d'interaction avec les peptides et le TCR. IV. Informations reconnues par les TCR Les peptides antigéniques sont reconnus dans le contexte d'une molécule HLA. Notion de répertoire peptidique : sur une molécule complexe, seul un nombre restreint de peptides peut être reconnu. [...]
[...] CMH de type II : DP, DR, DQ (α et β) : o DRα est non polymorphique ; o DRβ est le plus polymorphique ; o niveau d'expression DR > DQ > DP. VI. Expression tissulaire et cellulaire Les molécules de classe I sont exprimées au niveau de la plupart des cellules nucléées, sauf les neurones et les cellules trphoblastiques. Les molécules de classe II sont exprimées au niveau des cellules dendritiques, des lymphocytes des monocytes, des macrophages et des lymphocytes T activés. [...]
[...] Molécules de classe I Les peptides antigéniques provenant du cytosol, toute protéine présente au niveau de ce dernier peut être transformée en peptide antigénique dès lors qu'elle est ubiquitinylée. Le protéasome se charge de la découpe de ces protéines ubiquitinylées. Les transporteurs TAP et permettent un transport ATP-dépendant des peptides dont la longueur est située entre 2 et 8aa dans le réticulum endoplasmique. Le complexe trimoléculaire associé au peptide est ensuite exocyté au niveau de la membrane au cours d'un phénomène dynamique. [...]
[...] Le complexe majeur d'histocompatibilité I. Introduction sur la présentation antigénique Les corps étrangers reconnus par le système immunitaire sont appelés antigènes. Pour induire une réponse immunitaire les antigènes doivent être reconnus par les cellules effectrices du système immunitaire : les lymphocytes T et B. Pour être reconnus par les lymphocytes T les antigènes doivent être pris en charge et présentés par des molécules membranaires spécialisées appelées molécules présentatrices d'antigènes Ces molécules ont d'abord été décrites dans le cadre du rejet de greffe et ont été nommées : Complexe Majeur d'Histocompatibilité L'antigène protéique doit être endocyté, apprêté (c'est-à-dire associé au CMH) et transporté à la membrane. [...]
[...] Les molécules de classe II sont organisées en deux chaînes, une α et une β, les deux gènes codant pour ces dernières étant situés à proximité. Chaque chaîne est transmembranaire et possède deux domaines (α1 et α2, β1 et β2). La diversité au niveau des chaînes du CMH de type II est plus grande que celles des CMH I car les combinaisons possibles sont plus importantes. Au niveau des molécules de CMH la poche à peptide est formée par les chaînes α1 et α2 tandis qu'elle est formée par α1 et β1 chez les molécules de type II. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture