Suite à une opération de chirurgie digestive, les patients auraient de grosses douleurs si on ne leur administrait pas de morphine. C'est pourquoi on leur injecte ce puissant antalgique : la morphine.
Son but premier est de se fixer sur les récepteurs à enképhalines de la moelle épinière afin de diminuer la sensation douloureuse (...)
[...] Cette diminution du transit empêche la reprise d'une alimentation orale et nécessite de laisser en place une sonde naso- gastrique. Plus la période de reprise du transit est longue et plus le patient risque de développer des complications. Ces répercussions sont à l'origine d'une prolongation de ia durée d'hospitalisation. Le coût global d'un retard à la reprise du transit intestinal, en incluant la prolongation de l'hospitalisation et les éventuelles complications qui en découlent, a été estimé aux États-Unis à 750 millions de dollars par an. [...]
[...] Son but premier est de se fixer sur les récepteurs à enképhalines de la moelle épinière afin de diminuer la sensation douloureuse. Mais la morphine se fixe aussi sur les récepteurs à enképhalines des muscles intestinaux et cela entraine la diminution du transit intestinal et ce n'est pas le but recherché. Cette deuxième action de la morphine empêche le patient de se nourrir correctement et il doit en conséquence rester hospitalisé plus longtemps, ce qui représente un cout énorme chiffré aux Etats-Unis à 750 millions de Enfin plus le temps de remise en marche du transit intestinal est long, plus le risque de complications par la suite est grand. [...]
[...] L'action inhibitrice de l'inter- neurone inhibiteur module l'action exitatrice du neurone pré-synaptique pendant environ 5 minutes. En ce qui concerne la morphine c'est a peu prêt la même chose sauf que les molécules de morphine qui ont une structure semblable à celles des enképhalines vont se fixer directement sur les récepteurs opioïdes du neurone nociceptif médullaire. En revanche l'effet est bien plus fort et plus durable : la sensation de douleur est supprimée pendant environ 15 minutes. Par conséquent, morphine et enképhalines ont tous deux la même fonction qui est celle de diminuer la sensation de douleur ressentie par l'organisme et par l'individu. [...]
[...] ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE PREMIERE ES SUJET BAC Chirurgie digestive et traitement de la douleur La chirurgie digestive provoque des douleurs de forte intensité, nécessitant le plus souvent le recours à la morphine, l'antalgique le plus puissant pour les soulager. Document 1 : Quelques effets de la morphine II existe des récepteurs à enképhalines au niveau de la moelle épinière mais également tout le long du tube digestif. La morphine est une substance capable de se fixer sur les récepteurs à enképhalines. [...]
[...] L'atténuation ou l'arrêt d'un message nerveux, provenant d'une stimulation potentiellement nuisible de l'organisme, s'effectue au niveau de la synapse (jonction entre le neurone nociceptif périphérique et le neurone nociceptif médullaire). Le message nerveux est transmis normalement entre les deux neurones, c'est-à-dire que les neurotransmetteurs du premier se fixent sur les récepteurs prévus à cet effet. Mais un inter-neurone inhibiteur est aussi en contact avec le neurone nociceptif médullaire. Celui-ci reçoit au niveau de ses récepteurs opioïdes les enképhalines de l'inter-neurone inhibiteur qui vont s'opposer à celui envoyé précédemment. [...]
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