La communication entre cellules est essentielle pour le bon fonctionnement d'un être vivant complexe. En effet, les informations échangées entre cellules leur permettent de se reconnaître, d'adhérer les unes aux autres et surtout de modifier leur activité en fonction des besoins de l'organisme.
Les informations échangées sont des signaux le plus souvent de nature protéique (molécules informatives) qui se fixent sur des récepteurs activateurs ou inhibiteurs. Il existe différents types de signaux en fonction de la localisation de leur action (...)
[...] COMMUNICATION ENTRE CELLULES EUCARYOTES PAR MESSAGER CHIMIQUE La communication entre cellules est essentielle pour le bon fonctionnement d'un être vivant complexe. En effet, les informations échangées entre cellules leur permettent de se reconnaître, d'adhérer les unes aux autres et surtout de modifier leur activité en fonction des besoins de l'organisme. Les informations échangées sont des signaux le plus souvent de nature protéique (molécules informatives) qui se fixent sur des récepteurs activateurs ou inhibiteurs. Il existe différents types de signaux en fonction de la localisation de leur action : - le signal endocrine : la cellule émettrice de l'information est éloignée de la cellule réceptrice (ou cellule cible). [...]
[...] Les cellules répondent souvent aux stimuli extérieurs par une synthèse accrue de récepteurs. A l'inverse, les cellules peuvent réguler leur réponse aux facteurs de croissance en désactivant la partie tyrosine kinase de leurs récepteurs Les récepteurs couplés aux protéines G ou les GPCR Les GPCR sont la famille de récepteurs les plus nombreux. En effet, plus de mille gènes du génome) codent ce type de récepteur. Ainsi, les rôles des GPCR sont très variés et reconnaissent donc de multiples signaux ou messages (photons, ions, molécules odoriférantes, acides aminés et dérivés, nucléotides, nucléosides, lipides, peptides et protéines). [...]
[...] La forme inactive, trimérique et sous membranaire, est reconstituée Les récepteurs intracellulaires Certains messagers n'ont pas besoin de récepteurs portés sur la membrane car ils sont capables de traverser la membrane plasmique. Ces messagers sont donc de nature lipidique. Ce sont par exemple les hormones stéroïdes, synthétisées à partir du cholestérol. Pénétrant dans la cellule, le récepteur de ce type d'hormone est donc intracellulaire. Dans le cas des hormones stéroïdes, le récepteur est complexé avec une protéine chaperon appelée hsp 90 (protéine de choc thermique). Sous cette forme, le complexe est inactif. [...]
[...] Elle porte en outre une molécule de GDP lorsque la protéine G est inactive. On parle de la sous unité Gα-GDP. Enfin, la protéine G peut être soit stimulatrice, soit inhibitrice selon la nature de la sous unité Gα qui peut être respectivement Gαs ou Gαi Les différents effecteurs Nous verrons que l'activation de la protéine G induira l'activation d'un effecteur qui peut être de nature différente. Il peut s'agir d'un canal, d'un transporteur ou d'une enzyme, cas le plus fréquent. [...]
[...] Cette dissociation permet de démasquer le signal de localisation nucléaire porté par le récepteur. Les complexes récepteur/hormone formés sont transloqués dans le noyau et se dimérisent entre eux. Ces dimères reconnaissent une séquence spécifique de l'ADN qui s'appelle HRE pour Hormone Response Element. Il s'agit d'une séquence palindromique située dans la partie promotrice de certains gènes. La fixation des dimères sur cette séquence provoque la transcription du gène en ARNm qui va ensuite être traduit en protéines dans le cytoplasme. [...]
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