Énergie - Environnement, Angiospermes, plantes carnivores, milieux pauvres en azote, attraction, capture, pièges, digestion, insectes, carnivorisme
Il est particulièrement intéressant de voir l'image que l'on donne aux plantes carnivores. Nous voyons tous dans notre imagination une grande plante avec une gueule béante dévoreuse de chair. Cependant, cette image procurée par nos BDs ou nos jeux comme Mario Kart, n'est pas la réalité. Avant d'être cet objet de folklore, elles sont le résultat d'une évolution particulière.
[...] Lorsqu'une proie effleure les poils sensitifs d'une poche sous pression, elle est aspirée. Ce qui en fait le piège le plus rapide du monde végétal. La seconde catégorie de pièges est celle des pièges passifs, qui ne bénéficient d'aucun mouvement réflexe. On distingue trois sous catégories : les pièges à urne et à cornets, les pièges à nasse et les pièges adhésifs. Les pièges à urnes et à cornier sont les plus représentatifs, ils ressemblent à de grosses gousses où baignent des sucs digestifs. [...]
[...] De plus, la plupart des plantes produisent du nectar via des glandes nectarifères. Mais attention, la plante a besoin de matière organique animale pour sa nutrition, mais aussi pour sa pollinisation et assurer la pérennité de son espèce. Pour cela, sa propriété d'attraction doit être contrôlée au niveau des pièges, mais aussi des fleurs qui se situent à distance des premiers. Propriété de capture Ensuite, les angiospermes carnivores bénéficient d'une seconde capacité qui est la capture. Pour cela, la plante a recours à des pièges plus ou moins élaborés. [...]
[...] Conclusion Pour conclure, les plantes angiospermes carnivores peuvent vivre dans des milieux pauvres en azote grâce à l'élaboration de pièges qui attirent, capturent et digèrent les animaux allant de l'insecte au lézard. Aujourd'hui, il est acquis que toutes les plantes carnivores possèdent toutes le même ancêtre commun, lui-même carnivore. Mais les opinions divergent sur l'origine du carnivorisme entre la sélection naturelle et la théorie ontogénétique. C'est ainsi que les plantes angiospermes carnivores restent un objet de fascination, mais aussi un sujet de débat sur l'origine de cette capacité à vivre dans des milieux pauvres en minéraux. [...]
[...] Comment des plantes angiospermes carnivores peuvent-elles vivre dans des milieux pauvres en azote ? Il est particulièrement intéressant de voir l'image que l'on donne aux plantes carnivores. Nous voyons tous dans notre imagination une grande plante avec une gueule béante dévoreuse de chair. Cependant, cette image procurée par nos BDs ou nos jeux comme Mario Kart, n'est pas la réalité. Avant d'être cet objet de folklore, elles sont le résultat d'une évolution particulière. C'est ainsi que nous allons voir, comment les plantes angiospermes carnivores vivent dans des milieux pauvres en minéraux. [...]
[...] De plus, cette sécrétion dépend du piège, elle est continue pour les pièges passifs, cycliques pour les pièges actifs ou encore ponctuels pour les pièges adhésifs. Les proies permettent alors principalement l'apport en azote nécessaire à leur développement. Mais bien sûr, le carnivorisme à un coût notamment énergétique pour la plante, qui doit renouveler ses pièges. Cependant, il existe des plantes qui sont proches de la plante carnivore, mais qui ne sont pas dites carnivores, c'est le cas des plantes protocarnivores. [...]
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