Les failles normales sont caractéristiques des contraintes tectoniques de distension (elles ont été créées durant le jurassique pour le pré-océan alpin). Leur orientation générale est Sud-Ouest/Nord-Est, ce qui indique qu'à cette époque le continent a été soumis à une distension crustale très importante dans le sens nord-ouest/sud-est. La croûte continentale en s'étirant s'est finalement fracturée, formant ainsi des failles normales, et donc un rift continental. Très tôt ce rift a été envahi par la mer, bien avant la formation d'un véritable océan (...)
[...] Les répartitions des roches métamorphiques : L'étude de la répartition géographique des roches métamorphiques a permis de mettre en évidence une zone très nette du métamorphisme dans les Alpes. D'ouest en Est on assiste à une graduation des roches : Schistes verts, puis Schistes Bleus, puis éclogites. Ce qui montre que les roches du plancher océanique ont subit des températures et des pressions de plus en plus importantes. C'est donc dans cette direction que s'est établit la subduction. Ce qui a entraîné la disparition de l'océan alpin. La plaque Alpine a plongé sous la plaque Adriatique. [...]
[...] Une partie de la croûte continentale s'est enfoncée en suivant l'exemple de la croûte océanique précédemment subduite. Mais les deux croûtes continentales ayant la même densité la subduction s'est bloquée et a fait place à la collision. La compression tectonique se poursuivant la lithosphère a dû subir cette compression : - dans les zones profondes les roches se sont plissées, elles ont eu un comportement plastique (chaleur) - dans les zones plus superficielles les roches ont eu un comportement plus cassant, elles se sont fracturées, laissant ainsi apparaître des failles inverses (caractéristiques d'une contrainte compressive). [...]
[...] Elle absorbe ainsi les contraintes compressives, on appelle ce mécanisme : l'orogénèse. L'évolution de la chaîne de montagnes : au cours du temps l'érosion entraîne peu à peu une réduction de la hauteur des reliefs créés, cependant on s'aperçoit que cette érosion est très lente. On explique cette lenteur par la remontée progressive de la racine crustale mettant ainsi à jour les roches magmatiques plutoniques qui témoignent de la fusion partielle de la croûte lors d'une collision. Les reliefs ont donc une origine complexe : - empilement des nappes de charriages (compression) - érosion qui dissèque ses reliefs - remonter de la racine crustale sous l'effet du déblaiement des matériaux érodés. [...]
[...] Ces roches étant caractéristiques d'un plancher océanique ont peut donc en conclure qu'il existait un océan alpin qui était en expansion entre -150 et - 80 millions d'années. On explique la présence de telles roches à une telle altitude par le phénomène d'obduction. II) Des traces de la fermeture de l'océan alpin : Les témoins de la subduction : Les métagabbros sont caractéristiques d'une zone de subduction car ils proviennent d'un métamorphisme des gabbros (présent dans le plancher océanique) qui plaçés dans les conditions de basse température et de haute pression ont redistribués leurs éléments chimiques. [...]
[...] La croûte continentale en s'étirant s'est finalement fracturée, formant ainsi des failles normales, et donc un rift continental. Très tôt ce rift a été envahi par la mer, bien avant la formation d'un véritable océan. Des séries sédimentaires particulières associées aux blocs basculés : On peut retrouver les traces de cette déchirure continentale dans les sédiments mésozoïques ère secondaire) qui constitue la plus grande partie du domaine alpin. On observe des variations sédimentaires : elles peuvent atteindre une épaisseur de plusieurs centaines de mètres (calcaire + Marne) et parfois quelques dizaines de mètres (matériaux détritiques). [...]
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