Les premiers indices qui ont montré que l'homme pouvait avoir des pathologies remontent au temps de la Préhistoire. En effet, des crânes, comme celui de Toutankhamon, furent découverts et ceux-ci présentaient des trépanations (Opération qui consiste à pratiquer une ouverture dans un os donc « chirurgie »). A la suite des ces découvertes, on comprit, déjà à cette époque, que certains troubles ou que certaines pathologies étaient dus au cerveau (...)
[...] Le cerveau n'était donc pas important. Hippocrate (460-377) a été le premier a pensé que le cerveau était bien le siège de l'âme Aristote (384-322) était de l'avis des Egyptiens et pensait donc que le cerveau ne servait qu'à refroidir le sang provenant du cœur. Il y avait donc un désaccord entre les deux personnages sur ce point mais ils étaient du même avis en ce qui concerne la notion d'humeurs : en effet, le caractère de l'homme serait lié à ces humeurs, qui étaient elles-mêmes associées à un organe. [...]
[...] Il y a actuellement environ 150 neuropeptides connus dont une centaine reste encore inconnue. Aucun neurotransmetteur ou neuropeptide n'est produit pour rien, ils ont tous un rôle. [...]
[...] Notion de cerveau de la Renaissance jusqu'au XIXe. Luigi Galvani (1745-1827) et Emile Bois-Reymond (1818-1896) ont montré, en premier, que la stimulation électrique d'un nerf entraînait la contraction du muscle et que le SN et le cerveau étaient capables de générer de l'électricité. Expérience : - section de la racine dorsale - section de la racine ventrale Observations : - perte de toute sensation - perte de la motricité On peut donc constater que toutes les fibres qui empruntent les voies dorsales sont sensorielles afférentes) et que celles qui empruntent les voies ventrales sont motrices efférentes). [...]
[...] Leborgne, surnommé M. Tan. Ce surnom lui fut attribué car il souffrait d'aphémie (perte de la capacité de parler) et ne pouvait écrire ou dire que Tan A sa mort, son autopsie montra une lésion du lobe frontal gauche, appelée ultérieurement aire de Broca On a donc pu en conclure que cette zone était impliquée dans le langage. Karl Wernicke (1848-1904) eu également un patient présentant des troubles du langage mais, lui, pouvait parler. Mais le problème était qu'il souffrait de troubles associatifs du langage, c'est-à-dire que ses phrases n'avaient aucun sens. [...]
[...] Les neurotransmetteurs (Vagustoff, Noradrénaline, Dopamine, Serotonin, GABA = neurotransmetteurs classiques). Ces neurotransmetteurs sont des dérivés d'Acides Aminés, et donc ce sont des composés chimiques simples. On considère qu'un neurone produit un neurotransmetteur classique donné. Par exemple, un neurone qui produit de l'ACh est appelé Neurone Cholinergic. Il y a environ une vingtaine de neurotransmetteurs classiques. Un neurotransmetteur est soit excitateur (il favorise l'émission de potentiels d'action) ou soit inhibiteur (tout dépend des cas). Un neuropeptide est une catégorie de neurotransmetteur. [...]
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