Elle est due au virus rabique, transmis à l'homme par la salive du chien, du chat, du loup, du renard et du rat, à la faveur d'excoriations cutanées d'où l'importance de la morsure. Ce virus se fixe sélectivement sur le système nerveux.
La rage humaine et animale tend à disparaître sous nos climats. Elle reste encore fréquente dans certains territoires du Tiers monde (...)
[...] La rage humaine et animale tend à disparaître sous nos climats. Elle reste encore fréquente dans certains territoires du Tiers monde. III Symptômes Après une incubation variable de douze jours à deux mois, surviennent d'abord des modifications du caractère, puis une période d'excitation avec hyperesthésie cutanée, contractures, photophobie et hydrophobie, agitation, suivie d'une phase paralytique. Les aspects cliniques sont très variés mais, dans chaque cas, on note une hyperthermie importante qui peut atteindre 410 et dépasser 420 au moment de la mort. [...]
[...] L'individu ne sera vacciné que si ce comportement a paru anormal. Si l'animal a été capturé, il convient de ne pas le faire abattre, mais de le faire surveiller durant 15 jours. S'il présente durant cette période des manifestations rabiques, ou s'il meurt, l'individu doit être alors immédiatement vacciné. Si le chien par mégarde a été abattu, l'individu sera dirigé sur le centre antirabique auquel on adressera également le cadavre de l'animal. VI. Référence: Molinier.A. (1976). Pathologie médicale à l'usage des infirmières. Paris: DOIN, p.p. 163-164. [...]
[...] Le traitement local consiste en une simple désinfection par un animal enragé, le nettoyage de la plaie avec de la bile de bœuf qui neutralise le virus de la rage. On a même préconisé la cautérisation au fer rouge. On préconise actuellement l'infiltration locale de la plaie avec du sérum antirabique. Il convient de ne pas suturer cette plaie pendant quarante-huit heures; b. La vaccination n'est à envisager que pour les sujets mordus par un animal atteint ou suspect de rage. [...]
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