La Terre ou écosphère comprend l'ensemble des milieux occupés par les êtres vivants. A ce jour, on estime que notre planète est la seule à avoir permis l'apparition de la vie, il y a environ 3,8 milliards d'années. Sur terre, il existe peu de milieux réellement hostiles à la vie, même ceux qui semblent les plus difficiles. L'écosphère est constituée des éléments qui conditionnent la vie, mais qui ne sont pas eux-mêmes vivants :
- La lithosphère : partie superficielle du globe terrestre constituée de roches solides
- La biosphère : enveloppe vivante de la Terre, correspond au volume de toutes les formations et matières vivantes couvrant la surface du globe, tant sur les continents qu'au sein des mers, sols, associations végétales et animales. Elle regroupe tous les êtres vivants, depuis le virus ou l'être unicellulaire le plus primitif jusqu'à l'homme.
- L'hydrosphère : eaux marines et continentales superficielles et souterraines. L'eau recouvre 71% de la planète, les eaux marines constituant 97,3% du total
- L'atmosphère : enveloppe gazeuse entourant le globe
Ces sphères sont en complète interférence du fait d'échanges constants horizontalement et verticalement. La surface de la Terre constitue l'interface. Celle-ci est composée :
- Des basses couches de l'atmosphère
- De la partie supérieure des mers et des eaux continentales
- Des roches de la croûte terrestre
- De composants du milieu vivant (sols, végétation, faune)
Le milieu naturel correspond à cette interface.
[...] La température moyenne reste comprise entre et 13°C. Les précipitations dépassent rarement un mètre et tombent à peu près régulièrement toute l'année. Mais c'est la succession de temps changeant qui affecte surtout ces régions avec parfois de ponctuelles accentuations : sécheresses, inondations, temps calmes et tempêtes. Les régions de climat océanique portent de grandes forêts de feuillues, changeantes selon les saisons. Les vastes forêts ont été décimées par l'homme par une exploitation pas toujours raisonnable. Ces forêts à feuilles caduques résultent de brassages floristiques élaborés au cours du quaternaire. [...]
[...] Lorsque ces essences sont elles aussi décimées, elles laissent la place à une lande. Le sol est, en, principe évolué. Il s'agit d'un sol brun forestier. Mais ce pédoclimax est quelque peu perturbé. Du fait des fluctuations climatiques, ces régions ont pu développer des sols rouges plus lessivés et plus sensibles à l'érosion. Avec une végétation souvent dégradée, l'activité de l'oxydation ou du lessivage peut être favorisée et les sols peuvent alors, à l'extrême, disparaître. En outre, dans les régions calcaires, des encroûtements calcaires peuvent se former dans les sols. [...]
[...] Sur les océans s'étend la banquise : glace marine superficielle. Disloquée par les tempêtes et les courants, elle est formée de plusieurs blocs enchevêtrés et ressoudés. En hiver, une partie importante de la mer gèle, à partir du littoral ; cette glace de mer superficielle et saisonnière porte le nom de pack. L'eau restée liquide sous le pack est enrichie de sel. Elle s'enfonce au large des régions polaires et constitue les courants profonds qui circulent sous les fonds des océans. [...]
[...] Entre 1978 et 1984,la longueur des côtes a été allongée artificiellement de 300 kilomètres. La baie de San Francisco a perdu 40% de sas surface en un siècle par l'apport de remblaiements. On peut également noter l'exemple hollandais du Zuiderzee. Des domaines agricoles ont été créés en espaces arides (USA, EAU). Mais, des régressions, des disparitions ont également pu se produire : les civilisations d'Angkor, de Macchu Pichu, le système pastoral. Les espaces sur-artificialisés (Côte d'Azur) ou de déprise (arrière pays niçois) posent des problèmes (incendies) Les conséquences de l'arrivée de l'homme L'ancienneté de l'action de l'homme amène parfois à considérer certaines formations végétales dégradées comme quasi naturelles (maquis et garrigue qui témoignent de la forêt antique) Les effets sur les écosystèmes Les hommes ont bouleversé les distances entre les écosystèmes. [...]
[...] Entre eux s'allongent des lianes descendues de la strate supérieure. Cette dernière comporte les immenses troncs à 7 m de diamètre à 40 m de haut) portés par des racines contreforts qui atteignent jusqu'à 15 mètres de haut. Les branches de la canopée supérieure sont recouvertes d'une nouvelle strate végétale : les épiphytes. Dans une forêt ainsi étagée, la faune se partage en des niches écologiques précises. Le sol est le domaine des reptiles, caïmans, anacondas et quelques tapirs ou tatous. [...]
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