Un organisme quel qu'il soit doit s'adapter et utiliser son environnement (eau, nutrition ...). Les animaux ont la possibilité de se déplacer pour trouver leur nourriture, contrairement aux plantes qui sont fixées au sol, on dit qu'elles sont sessiles.
Sur le plan de l'embryologie, les plantes ont l'avantage d'avoir une croissance indéfinie, ce qui leur permet d'adapter sa morphologie en permanence, en fonction des variations de son environnement, on parle alors de morphogenèse (...)
[...] Les nombreux récepteurs des signaux, internes comme externes, qui forment la cellule le font via une cascade de messagers secondaires parmi lesquels le calcium et les kinases jouent un rôle primordial. Une variation de concentration constitue un signal. Il y a différentes concentrations de calcium dans la cellule qui est séparée par une membrane interne, un tonoplaste et un réticulum. Sous l'effet d'un signal capté par des récepteurs, les canaux calciques formés par des protéines membranaires vont contrôler le passage des ions calcium en s'ouvrant plus ou moins de façon locale. [...]
[...] Les plantes prélèvent l'azote sous forme de nitrate provenant d'organismes vivant décomposés, on a un cycle de recyclage. Les organismes capables de fixer l'azote, peuvent former des nodules en symbiose avec la plante, c'est le cas notamment des légumineuses. Pour que cette symbiose se fasse, il faut que les deux partenaires se reconnaissent, ceci se fait par l'intermédiaire des éliciteurs qui déclenchent l'expression de gène Nod, qui vont produire une molécule Nod reconnue par la plante. Les nodulines sont exprimées spécifiquement lors de la nodulation. [...]
[...] On peut distinguer des gènes épistatiques : gène qui influx sur l'expression d'un autre et des gènes pléiotropiques : gène qui agit de façon multiple sur des points de contrôle (exemple : la glycolyse) Dans la suite du cours nous verrons quelques exemples de la perception d'une plante La perception de l'environnement par une plante 1. Perception de la gravité Le gravitropisme correspond à la réponse d'une plante se traduisant par un mouvement de courbure d'un organe en croissance en fonction de la gravité. La plante perçoit la force de gravite grâce à des statolithes. [...]
[...] Les statolithes contiennent des graines de baryum Perception de la lumière La lumière est captée par trois familles de pigments : - phytochromes : ils sont sensibles à la lumière rouge - cryptochromes : ils sont sensibles à la lumière bleue - phototropines : ils sont sensibles à la lumière bleue et à l'orientation de la lumière Ces récepteurs perçoivent : la qualité, l'intensité, la durée, l'orientation de la lumière et donc la photomorphogenèse. Une plante cultivée avec trop peu de lumière a une morphologie différente, on dit qu'elle est étiolée, on parle aussi de scotomorphogenèse. Une plante cultivée en rouge lointain (730 nm) présente une morphologie similaire à celle d'une plante cultivée en lumière blanche. La différence qui existe entre ces deux plantes se trouve au niveau de la couleur, en effet une plante cultivée en rouge lointaine n'est pas capable de synthétiser de chlorophylle. [...]
[...] Le dialogue moléculaire entre la plante et la bactérie a lieu lorsque la plante émet un signal de type favonoïde par exemple. Les signaux internes Au sein d'une plante, il existe des régulateurs internes qui vont participer à : - la régulation de la croissance et du développement - la régulation de la mise à fleur, de la pollinisation et de la fructification Ces régulateurs peuvent être influencés par des signaux extérieurs comme la lumière, les agents pathogènes Les plus connus de ces régulateurs sont appelés phytohormones, parmi eux il y a : - auxine - gibbérellines - cytokinines - éthylène - acide abscissique Les phytohormones participent au contrôle de la croissance et du développement. [...]
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