La recherche de parenté

Résumé du document

Cours sur la sélection naturelle, l'évolution, et la phylogénie, s'inscrivant dans le cadre du programme de SVT de terminale. Ce cours propose l'essentiel à connaître sur l'évolution et l'établissement des liens de parenté et constitue une très bonne fiche de révision en vue du baccalauréat. Ce dernier est illustré par des graphes et des exemples simples pour faciliter la compréhension.

Extraits

[...] Plus les séquences sont proches, plus les relations de parentés sont étroites. Les séquences des nucléotides ou des acides aminés peuvent être considérées comme un caractère et la nature des différentes nucléotides ou acides aminés comme des états dérivés - Bilan L'établissement des liens de parenté nécessite : -la présence de caractères homologues Trois critères permettent de qualifier des structures anatomiques d'homologues : même plan d'organisation, connexion identiques, même origine embryologique. Les molécules homologues se définissent surtout par des similitudes dans leur séquence. [...]

[...] Les individus qui partagent ce caractère constituent un groupe monophylétique, dérivant d'un même ancêtre commun hypothétique. L'ancêtre commun est le premier qui possède les caractères propres au groupe. Un groupe monophylétique comprend des individus possédant tous un même caractère homologue à l'état dérivé. Il est constitué d'un ancêtre et de tous ses descendants. Les espèces ancestrales communes que l'on place au niveau ne sont pas des fossiles, ce sont des espèces hypothétiques qui possèdent l'ensemble des caractères dérivés qu'elles ont transmis à leur descendants actuels. [...]

[...] On définit l'homologie comme étant la ressemblance héritée d'un ancêtre commun. Il existe trois critères pour pouvoir parler d'homologie : -même organisation générale -connexion identique avec le reste de l'organisme -même origine embryologique Deux structures homologues ne réalisent pas forcément la même fonction. On parle d'organes analogues pour des organes d'espèces différentes ayant les mêmes fonctions mais n'ayant pas une origine évolutive commune. Exemple : Les branchies des poissons et les poumons des mammifères sont des organes analogues puisqu'ils ont tous deux pour fonction l'alimentation en oxygène, cependant leur origine évolutive étant différente ils ne sont pas homologues. [...]

[...] Ainsi on estime à environ 10 millions le nombre d'espèces vivants sur Terre, cependant le nombre d'espèces connues et décrites n'oscille qu'entre 1,5 et 1,8 millions - Unité des organismes vivants Bien que présentant une très grande diversité, les différentes espèces animales ou végétales présentent des points communs : - tous les organismes vivants ont besoin d'une source en carbone (CO2 pour les végétaux et matières organiques pour les végétaux). Ces sources de carbone sont utilisées pour fabriquer les molécules nécessaires au bon fonctionnement de l'organisme. - l'énergie nécessaire à ces réactions est fournie par la lumière pour les végétaux au cours de la photosynthèse ou par la dégradation des sucres pour les animaux. [...]

[...] Au XXème siècle, les classifications évoluent en intégrant les données généalogiques (qui descend de qui et physiologique (qui descend de qui - Diversité des espèces Les organismes vivants ont été classés, selon le modèle de Linne, à partir de leurs critères morphologiques : 1 règne (animal ou végétal) 2 embranchement 3 classe 4 ordre 5 famille 6 genre 7 espèce Une espèce regroupe tous les individus inter fertiles, c'est-à-dire, capables par croisement d'engendrer des individus à lors tour fertiles. Chaque espèce est constituée de populations. Les populations ou sous-espèces sont les groupes d'individus de même espèce mais vivant dans des milieux géographiquement séparés, tout en restant inter fertiles. [...]