Cours de biologie de qualité sur le génotype, l'expérience individuelle et le fonctionnement du système nerveux. Ce cours de niveau première scientifique explique le fonctionnement des différents réflexes (posture, myotatique, nerveux) et l'activité des centres nerveux.
[...] Cette tension transmembranaire au repos s'appelle potentiel de repos. Le potentiel d'action. a. Description. L'enregistrement observé lors de la stimulation d'une fibre nerveuse montre une dépolarisation, puis une inversion de la polarisation membranaire, suivie d'une repolarisation (retour à la normale). Cette inversion momentanée mS) de la tension membranaire constitue le signal élémentaire du message nerveux : le potentiel d'action (PA). Si la stimulation est de faible intensité, il apparaît une faible dépolarisation qui s'atténue rapidement. Lorsque le PA n', il a tout de suite une amplitude maximale ; c'est la loi du tout ou rien. [...]
[...] Ce réflexe de posture est le réflexe achiléen. Dans le cas d'un étirement d'un fléchisseur, on aurait eu un réflexe comparable mais inverse. Le motoneurone intègre sans cesse un grand nombre d'informations. Le message qui circule le long de ce motoneurone à un moment donné est la somme algébrique de toutes ces informations. Le réflexe nerveux. I. Caractéristiques du message nerveux. Au niveau du neurone. C'est sur le neurone que le message nerveux se déplace, et en particulier sur les fibres nerveuses. Le potentiel de repos. [...]
[...] L'étirement de l'extenseur du pied (le soléaire) provoque la contraction de ce muscle et le relâchement du fléchisseur (le jambier). Ces deux muscles, qui ont une activité contraire, sont dits antagonistes. Le stimulus est donc l'étirement de l'extenseur (qui agit sur des récepteurs situés dans ce muscle). La réaction ne se produit qu'au-dessus d'un certain niveau d'étirement. Ce niveau minimal est appelé seuil de stimulation. Au-dessus de ce seuil, la réponse est proportionnelle à l'étirement. Ce réflexe de posture comprend le réflexe myotatique (qui est la contraction d'un muscle à son étirement). [...]
[...] L'encéphale est constitué de trois parties : le cerveau (hémisphères droites et gauches), le cervelet et le tronc cérébral (qui contient le bulbe rachidien). La partie superficielle du cerveau est plissée et formée d'une substance grise ; c'est le cortex. II. Part du génotype dans le fonctionnement du système nerveux. L'organisation du système nerveux est propre à chaque espèce. Les vrais jumeaux possèdent des structures cérébrales très voisines. Des mutations peuvent modifier la mise en place de telle ou telle partie du système nerveux, ce qui montre l'importance du génotype dans la mise en place du système nerveux. [...]
[...] Plasticité du système nerveux central. Lors du développement du système nerveux, il s'établit progressivement des connexions entre les neurones selon un plan déterminé par le génotype. Cependant, des modifications dans l'activité des neurones, situés au niveau des récepteurs, peuvent modifier l'organisation du cortex. Les neurones du cortex, impliqués dans le traitement de l'informations venant de certains récepteurs, peuvent être mobilisés pour traiter des informations venant d'autres récepteurs si les premiers sont lésés (Cf. vibrisses des rongeurs). Ceci montre une plasticité du système nerveux central puisqu'il y a un remodelage possible. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture