Le comportement néophobique chez la souris Mus muculus : compte-rendu d'un travail pratique sur les comportements de souris de laboratoires dans des états physiologiques différents.
[...] Ce même schéma comportemental est observé pour la pluspart des souris. Comportements en fonction des différentes variables Les variables en relation avec le milieu Dans un premier temps, concernant la variable secteur proximal les observations ne sont pas significative pour démontrer un comportement type chez les différentes souris. Contrairement à celle-ci, la variable secteur distal soit le secteur le plus éloigné contenant l'aliment présente des résultats significatifs (Figure 8). Figure Fréquentation du secteur distal, selon les différents états physiologiques des souris FA: Familiarisée à l'aliment NFA: Non familiarisée à l'aliment AJ: A jeûn RAS: Rassasiée FD: Familiarisée au dispositif NFD: Non familiarisée au dispositif Les souris à jeûn sont plus présentes dans le secteur distal: avec la fréquentation la plus élevée fois, soit un temps environ 1,5 fois supérieur à celui des souris rassasiées. [...]
[...] Nous avons observé leurs comportments dans chaque cas pendant 20 minutes. A chaque changement de souris, la cage a été nettoyé à l'alcool. Chaque souris provenant du laboratoire SWISS. Les différents états physiologiques des souris étant : - Familiarisée à l'aliment, au dispositif et rassasiée (Souris - Familiarisée à l'aliment, au dispositif et affamée (Souris - Familiarisée au dispositif et non à l'aliment, rassasiée (Souris - Familiarisée au dispositif et non à l'aliment, affamée (Souris - Familiarisée à l'aliment et non au dispositif, rassasiée (Souris - Familiarisée à l'aliment et non au dispositif, affamée (Souris - Naïve à l'aliment et au dispositif, rassasiée (Souris - Naïve à l'aliment et au dispositif, affamée (Souris Les souris utilisées sont des mâles ou des femelles. [...]
[...] Les souris présentent ce comportement qu'elles soient affamées ou non, et familiarisées ou non avec l'aliment. Ces souris passent donc plus de temps dans le secteur proximal. Latence du secteur distal La mesure des latences du secteur distal révèle des résultats (Figure 17, annexe relativement proches des latences du secteur médian. En effet les différences entre les latences du secteur médian et du secteur distal sont de l'ordre de quelques secondes. Ceci indique que les souris passent très peu de temps dans le secteur médian. [...]
[...] Correspondant à des comportements adaptatifs, ils permettent aux animaux la découverte, avec prudence, de leurs milieux de vie. Ces comportements présentent deux composantes majeures: celle de l'exploration et celle de l'alimentation. A l'heure actuelle, la souris de laboratoire Mus musculus correspond au meilleur modèle experimental pour mettre en évidences ces comportements. En effet, la facilité de l'élevage de celles-ci permet d'obtenir de nombreux résultats rendant les expériences significatives. Elles permettent également une aisance d'observation en révélant des comportements simples à décrire. [...]
[...] Par exemple, la souris rassasiée, familiarisée à l'aliment et non au dispositif met 1036,75 secondes en moyenne pour commencer à consommer l'aliment, alors que la souris affamée, familiarisée à l'aliment et non au dispositif met 631 secondes en moyenne. Une différence de temps est également observée entre les souris familiarisée au dispositif avec celles qui ne le sont pas. En effet le temps de latence de la première consommation d'une souris familiarisée au dispositif est plus faible que la souris qui ne l'est pas. [...]
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