On remarque que 15 membres de la lignée se retrouvent dans les deux arbres, mais le premier est légèrement plus précis en ajoutant 5 membres (l'Aradipithecus ramidus Kaddaba, l'Australopithecus anamensis, l'Australopitecus barelghazali, l'Australopitecus gahrli et l'Australopithecus bahrelghazali).
Les deux arbres commencent donc au même type : le Sahelantrhropus Tchadensis et débutent avant lui avec une origine totalement inconnue, d'où le point d'interrogation (...)
[...] Crâne de Toumaï Ensuite, la lignée vers l'Ardipithecus ramidus est inconfirmée dans les deux cas, mais on constate que le premier schéma contient un membre en plus : l'Ardipithecus ramidus Kaddaba. De plus, dans le second arbre, on retrouve un lien confirmé entre l'A. ramidus et l'Australopithecus afarensis qui n'est pas repris dans le premier arbre. Au lieu de cela, on retrouve dans le premier dessin un A. anamesis sans origine et sans ramifications particulières mais auquel un deuxième membre inconnu est attaché (l'Autraslopithecus bahrelghazali). Le second arbre fait également un lien entre l'A. [...]
[...] Lucy compte en effet les fragments de 52 ossements dont une mandibule, des éléments du crâne mais surtout des éléments post-crâniens dont une partie du bassin et du fémur. De part sa taille, entre 1,10m et 1,20m, son poids kg maximum et les caractéristiques de son sacrum et de son bassin, on pût dire que Lucy était une femme. Lucy Puis, l'Australopithecus afarensis est relié aux Australopithecus africanus et Paranthropus aethiopicus dans les deux arbres. Cependant, le premier schéma propose un autre membre lui étant relié : l'A. [...]
[...] ergaster est l'évolution de l'H. rudolfensis, comme l'H. habilis). Les ramifications de l'Homo ergaster sont semblables dans les deux arbres phylogénétiques : une ramification vers l'Homo erectus et une autre vers l'Homo heidelbergensis (avec un Homo antecessor dans le premier arbre). Celui-ci se divise ensuite en Homo sapiens et en Homme de Neandertal, même si le deuxième dessin apporte un complément en ajoutant un lien entre ces deux Homo. Par ailleurs, il semble que le deuxième schéma soit plus certain de ce qu'il avance dans la lignée des Homo, car il ne présente que des liens confirmés (et non des liens en pointillés), tandis que le premier schéma marque des points d'interrogation, ce qui montre une certaine incertitude. [...]
[...] Paranthropus aethiopicus : Découverte en 1967 d'une mandibule édentée à l'ouest de la rivière Omo en Ethiopie. Les découvreurs l'attribuèrent à une nouvelle espèce, tandis que la majorité des chercheurs préfèrent la rallier au genre Australopithèque. L'espèce fut vraiment reconnue en 1895 avec la découverte d'un second fossile. Mandibule de P. aethiopicus Paranthropus robustus : Australopithèque robuste descendant potentiel d'A. africanus, car leurs deux crânes sont semblables mais celui du P. robustus est plus musclé et sa mâchoire semble plus évoluée. Il était herbivore, bipède et utilisait fréquemment des outils. [...]
[...] Homo sapiens : Dernier membre de la lignée des hommes, nom scientifique donné aux hommes actuels. La classification des fossiles dans cette espèce est réalisée par le rapprochement des morphologies osseuses, comme une face réduite, l'absence de bourrelets sus-orbitaires et un menton saillant. Après cette analyse, on pourrait croire que le second arbre phylogénétique s'est voulu plus complet mais sans l'être réellement en omettant certains doutes et en reliant plus logiquement les hommes entre eux. Le premier arbre est plus gorgé de doutes et manque d'origines précises. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture