Bases neurophysiologiques, fonctions sensorimotrices, fonctions sensorielles, récepteurs sensoriels, organes sensoriels, cortex, information sensorielle, fonctions motrices, motilité oculaire
Chaque forme d'énergie, physique ou chimique est associée à un récepteur, ces récepteurs peuvent être classés en :
- Mécanorécepteurs : sensibles aux vibrations (récepteurs auditifs, somesthésiques).
- Photorécepteurs : sensibles aux ondes électromagnétiques (photorécepteurs de la rétine).
- Chémorécepteurs : sensibles aux molécules chimiques (Papilles gustatives, cellules olfactives).
[...] Les ganglions des racines dorsales contiennent les neurones responsables des afférences primaires de la somesthésie. Les axones pénétrant dans la moelle épinière se divisent en plusieurs branches. La branche segmentaire permet à l'information de se diffuser à travers les circuits propres de la moelle épinière impliqués dans des réactions réflexes très rapides et non conscientes. Ces réflexes cependant peuvent se trouver inhibés par le contrôle des centres supérieurs sur les circuits spinaux. L'autre branche, la branche ascendante, permet d'envoyer l'information vers les régions supra-spinales. [...]
[...] Les différents types de mouvements oculaires. • Les saccades : sont des déplacements brefs et discontinus qui amènent l'œil d'un point de fixation à un autre pour permettre l'exploration du champ visuel. (Elles existent également lors du sommeil mais rien ne prouve qu'elles correspondent à l'exploration d'une scène visuelle onirique). C'est le mouvement le plus rapide que nous puissions produire et il a son utilité sachant que quand l'œil est en mouvement la vision est troublée. La durée des saccades est proportionnelle à leur amplitude, et leur vitesse ne varie pas en fonction de la volonté, mais oui en fonction de la vigilance. [...]
[...] Le tact est un sens complexe, car les simulations sont de natures très diverses (pressions, vibrations, etc.) et sont détectées par des récepteurs différents et spécifiques. De plus une stimulation peut activer beaucoup de récepteurs différents. La peau est constituée de trois couches : l'épiderme, le derme, et l'hypoderme. Ces couches comportent donc une grande variété de mécanorécepteurs. Dans l'épiderme, on trouve les récepteurs de Merkel, (pressions exercées sur la peau), sous l'épiderme, les corpuscules de Meissner (Vitesse d'établissement du stimulus), dans le derme, les corpuscules de Ruffini et Pacini (Etirement de la peau, sensibles aux vibrations). [...]
[...] Les mécanismes moléculaires de la contraction : La contraction musculaire résulte du déplacement des filaments fins et épais les uns par rapport aux autres dus aux mouvements des ponts transversaux. Ces mouvements dépendent de l'interaction entre molécules de myosine et actine. Les motoneurones dont les axones innervent les fibres musculaires sont situés soit dans le tronc cérébral soit dans la moelle. Leur axones permettent une transmission extrêmement rapide des potentiels d'action et se divisent afin d'établir une jonction avec chaque fibre musculaire. L'ensemble motoneurone et fibre musculaire s'appelle unité motrice. Quand un potentiel d'action est déclenché dans un motoneurones toutes les fibres reliées à cette unité motrice se contractent. [...]
[...] Les muqueuses de la langue contiennent les papilles, chaque papille contient plusieurs centaines de bourgeons gustatifs dont chacun une centaine de cellules réceptrices du goût, ou cellules gustatives. L'olfaction : L'air respiré passe dans la cavité nasale et passe dans la partie haute sur une couche de cellule appelé épithélium olfactif. Il comprend : cellules olfactives réceptrices, cellules de soutien, et cellules basales (source du renouvellement des cellules). Les cellules olfactives comportent une dendrite et un axone, ces axones en se regroupant forment le nerf olfactif qui projette dans le bulbe olfactif. Le codage de l'information sensorielle. I. Le codage qualitatif. [...]
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