Cette bactérie est intracellulaire, à coloration Gram+ et à une forme de bâtonnet de 3 à 8μm de longueur le plus souvent mais est pléomorphique. De plus, elle possède un métabolisme aérobie et elle est acido-alcooloresistante et résistante à la rifampicine.
Puisqu'elle est intracellulaire la bactérie échappe aux anticorps mais est tout de même détruite par la réponse immunitaire. Elle possède une glycoprotéine de surface qui lui permet d'être protégée contre l'action des macrophages, et à une croissance très lente pour pouvoir y survivre. De plus sa croissance très lente la rend quasiment impossible à cultiver in vitro, néanmoins son génome à été entièrement séquencé ; il est fait de 1600 gènes parmi lesquels une moitié seulement code pour des protéines.
Le bacille de Hansen a un tropisme particulier pour la peau et les cellules des nerfs périphériques et se reproduit dans les cellules de Schwann. Mycobacterium leprae est responsable de la lèpre chez l'homme et quelques autres mammifères tels que le tatou ou le rat (...)
[...] Le fait que l'insert et le vecteur soit présent dans la comparaison permet de constater que la recombinaison à bien eu lieu. LA PCR La méthode de PCR (Polymerase Chain Reaction) permet d'amplifier des séquence d'ADN. Ici, l'amplification voulue est celle des régions de liaisons entre le vecteur et l'insert. Le matériel nécessaire à la PCR est : - polymérase TAQ - dNTPs - ADN - tampon - amorces Le choix des amorces est dirigé par un design à respecter : - 18 à 22 mères - simple brin - Tm de 56 à 62°C - pourcentage en GC ~ 50% - rating proche de 90% - pas de linking, hairpin, cross linking (sauf si ΔG compris entre 0 et –10kcal/mol) - éviter les répétitions et les GC en 3' pour ne pas avoir une trop forte stabilité A l'aide de Web Primer de Net Primer les amorces les plus adaptées sont choisies : Pour le premier site de liaison entre le vecteur et l'insert : Sens : ATTCAACATTTCCGTGTCGC 20nt, rading Tm 58°C GC Anti-sens : TCATACCGCCGGAACTGC 18nt, rading Tm GC Pour le second site : Sens : GTTACGGCCACGGTGATA 18nt, rading Tm 56°C GC Anti-sens : TGGTCTGACAGTTACCAATGC 21nt, rading Tm 55°C GC Ces amorces ne sont pas idéales en tous points mais ce sont les meilleures trouvées pour les amplicons choisis. [...]
[...] Homologie entre M.leprae et M.bovis = 89,6% Homologie entre M.leprae et M.ulcerans = 89,2% Homologie entre M.leprae et E.coli Homologie entre M.leprae et F. psychophilum = M.leprae a une spécificité de 11,54% sur la séquence de la sous-unité β de l'ARN polymérase M.bovis a une spécificité de 10,39% sur la séquence de la sous-unité β de l'ARN polymérase M.ulcerans a une spécificité de 10,95% sur la séquence de la sous-unité β de l'ARN pol E.coli a une spécificité de 86,09% sur la séquence de la sous-unité β de l'ARN polymérase F. [...]
[...] De plus elles ne forment pas beaucoup de linking ou de hairpin, ou avec une très faible énergie, ce qui évite leur appariement. Ce clonage in silico a permis de réaliser un protocole qui fonctionne théoriquement mais qui devrait tout de même être vérifié expérimentalement car tous les paramètres n'ont peut être pas été pris en compte lors de cette étude. Néanmoins il sera très difficile de réaliser ce protocole car Mycobacterium leprae est une bactérie qui n'a pu être cultivée in vitro jusqu'à maintenant, elle est de plus pathogène mais son mécanisme d'action est inconnu donc sa manipulation peut être dangereuse. [...]
[...] Les pays où la tuberculose s'est déclarée dans le passée sont depuis longtemps débarrassés de la lèpre. La durée d'incubation de cette maladie peut être de quelques mois à 10 ans, mais on ne connaît pas réellement la cause des lésions qu'elle engendre. On sait que la lèpre se transmet entre les humains par voie aérienne ou cutanée sans connaître exactement son mode de transmission. Cette transmission remonte souvent à l'enfance après inhalation de postillons d'un malade contagieux, par le biais des mucosités mises au contact d'ulcérations, de plaies cutanées, de gouttelettes d'origines nasales, d'ulcérations, par le lait maternel ou encore les selles mais aussi par l'intermédiaire d'objets souillés. [...]
[...] Puisqu'elle est intracellulaire la bactérie échappe aux anticorps mais est tout de même détruite par la réponse immunitaire. Elle possède une glycoprotéine de surface qui lui permet d'être protégée contre l'action des macrophages, et à une croissance très lente pour pouvoir y survivre. De plus sa croissance très lente la rend quasiment impossible à cultiver in vitro, néanmoins son génome à été entièrement séquencé ; il est fait de 1600 gènes parmi lesquels une moitié seulement code pour des protéines. [...]
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