Régulations de la procréation, ovocytes, ovaires, hormones hypophysaires, début de grossesse
Dés leur différenciation, les ovaires commencent à produire plusieurs centaines de cellules sexuelles. A la puberté démarre la possibilité de les libérer. Les « ovules » sont encore immatures, car bloqués en 1ère division (déjà haploïdes), ils n'ont pas achevé leur méiose: on les appelle ovocytes. C'est la pénétration d'un spermatozoïde lors de la fécondation qui déclenchera la reprise de la méiose.
[...] Les œstrogènes induisent la cicatrisation de l'endomètre et son épaississement. Lors de l'ovulation, la sécrétion d'œstrogène s'effondre, puis le follicule éclaté se réorganise par mélange de ses cellules, un corps jaune se forme. Les cellules reprennent leur sécrétion hormonale, ajoutant aux œstrogènes une nouvelle hormone : la progestérone. Le cocktail hormonal induit la formation et le fonctionnement de la dentelle utérine. Le corps jaune atteint son maximum de développement 7 jours après l'ovulation (21ème jour) ce qui correspond au maximum de ses sécrétions. [...]
[...] Régulation de la procréation chez la femme. Le système de régulation féminin est identique à celui de l'homme puisque le complexe hypothalamo-hypophysaire intervient sur les gonades avec les mêmes hormones (GnRH, FSH, LH). Cependant le fonctionnement du système est différent. Le rôle des hormones hypophysaires: o FSH = Folliculo Stimuline Hormone. Sa production s'intensifie en début de phase folliculaire ce qui induit dans l'un des ovaires l'accélération de la maturation d'un follicule cavitaire en follicule mûr de De Graff. Au fur et à mesure de cette maturation, sa sécrétion s'amenuise puis connaît subitement un pic au 13 ème jour. [...]
[...] Si l'acte reproductif a lieu dans la bonne période, les voies génitales sont prêtes à la fécondation (glaire du col) et à la gestation (dentelle utérine). Le début de gestation : o C'est l'histoire commune d'un embryon et de sa mère. Pour assurer un développement optimal, après la nidation ils construisent ensemble le placenta au travers duquel s'effectueront les échanges materno-fœtaux durant toute la grossesse. Parmi les multiples interactions, la production d'hormones de grossesse permet le maintien des voies génitales au repos jusqu'aux contractions qui signent le début de l'accouchement. [...]
[...] Les autres régulations de la procréation. A. Les cycles sexuels féminins. La production cyclique des ovocytes par les ovaires : o L'embryon de fillette renferme déjà le stock définitif d'ovules. Dés leur différenciation, les ovaires commencent à produire plusieurs centaines de cellules sexuelles. A la puberté démarre la possibilité de les libérer. Les ovules sont encore immatures, car bloqués en 1ère division (déjà haploïdes), ils n'ont pas achevé leur méiose : On les appelle ovocytes. C'est la pénétration d'un spermatozoïde lors de la fécondation qui déclenchera la reprise de la méiose. [...]
[...] Après l'ovulation sa production suit celle d'FSH, ensemble elles maintiennent le corps jaune. Conclusion: FSH gouverne la maturation du follicule, LH déclenche l'ovulation du follicule, ensemble elles maintiennent le corps jaune. Le rôle de l'hypothalamus: o Comme chez l'homme, la production de GnRH est pulsatile, les neurones hypothalamiques ont le même rôle stimulant sur la production de LH, elle- même pulsatile. o Au 14 ème jour, les pulses de GnRH s'intensifient ce qui induit le pic de LH. Le rétrocontrôle ovarien est différent : o Rappels : Chez l'homme, la testostéronémie est globalement constante mais pulsatile. [...]
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