Reposant sur trois processus fondamentaux (croissance, différenciation et morphogenèse), le développement des organismes, déterminé génétiquement, débute dès la fécondation pour s'achever à la maturation sexuelle de l'individu.
[...] On distingue les placentas diffus (les zones d'échanges sont réparties sur tout le chorion, membrane qui entoure l'embryon), cotylédonaires (quelques zones d'échanges), zonaires (une seule zone d'échanges) ou discoïdes (une seule zone localisée à un pôle, comme chez l'Homme). De même, l'utérus maternel peut être plus ou moins impliqué dans la formation du placenta. La régulation du développement L'induction est l'interaction de différents tissus embryonnaires, aboutissant à une stimulation ou au développement spécifique d'un tissu. Lors de cette interaction, au cours du développement embryonnaire, les cellules inductrices modifient le développement de cellules réceptrices. Ces dernières sont dites «compétentes» car elles seules sont sensibles à l'induction. [...]
[...] Preuve de leur importance fondamentale dans le développement, ces gènes et leur organisation ont été particulièrement bien conservés au cours de l'évolution. On sait à présent que l'expression, le fonctionnement, de ces différents gènes ou groupes de gènes suit un ordre topographique. Ils s'expriment selon une sectorisation bien précise: certains gènes n'interviennent que dans la région céphalique, d'autres uniquement dans une région thoracique et ainsi de suite pour tout le corps. Cette répartition est également reprise pour les organes, dans lesquels on observe l'expression de ces gènes. [...]
[...] Nüsslein‑Volhard, en Allemagne, a découvert la mutation bicoïd qui conduit au développement d'un animal dépourvu de tête et de thorax. En une année, ce groupe a découvert plus d'une quinzaine de mutations, qui toutes interfèrent fortement avec le développement. 21) Les gènes homéotiques. Mais il existe des gènes dont l'influence sur la morphologie de l'individu est plus ponctuelle. Leur mutation conduit ainsi à la formation d'animaux possédant plusieurs ailes ou même des pattes à la place des antennes. Ces gènes, dits homéotiques, ont d'ores et déjà été localisés: ils sont regroupés en deux zones du chromosome 3. [...]
[...] La taille des œufs n'a pratiquement aucun rapport avec celle des espèces dont ils sont issus. Le seul facteur permettant de différencier et de classer ces œufs est la quantité de réserves, ou vitellus (lécithe), mise à la disposition de l'embryon pendant son développement. Les variations de la quantité de vitellus Les œufs des reptiles et des oiseaux, très riches en vitellus, sont dits télolécithes; ils ont un diamètre minimal de 1 cm. Le vitellus, ou jaune, de l'œuf d'autruche détient le record avec 7,5 cm record qui devait toutefois être largement battu par ceux de certains reptiles de l'ère secondaire. [...]
[...] Le développement de l'œuf d'oursin est enfin terminé. La gastrulation chez les amphibiens et les oiseaux. La gastrulation des amphibiens est également réalisée par une invagination des couches superficielles, dont une partie donne naissance à l'endoderme, le reste se transformant en mésoderme. L'orifice extérieur de cette nouvelle cavité, le blastopore, deviendra l'anus. C'est pour cette raison que les amphibiens, comme les vertébrés et les échinodermes, sont dits deutérostomiens, par opposition aux protostomiens (pratiquement tous les autres métazoaires), dont le blastopore donne la bouche. [...]
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