Les amphibiens sont classés en trois différents ordres : les urodèles (ou caudata), les anoures et les apodes (ou gymnophiones). Premièrement, les urodèles sont caractérisés par la conservation de leur queue après le passage à l'âge adulte, hormis cela, ils subsistent dans des espaces humides et frais sous des pierres ou des souches. Ils se déplacent généralement en marchant (ou en courant), certaines espèces peuvent même se déplacer sous l'eau et utiliser leur queue pour se propulser. Voici deux exemples d'espèces faisant partie de l'ordre des urodèles : la salamandre et le triton. Les anoures, quant à eux, sont des amphibiens dépourvus de queue et possédant une tête et une bouche large, des pattes postérieures très musclées et une ceinture pelvienne (dispositif osseux qui leur donne la possibilité de sauter). Ils vivent de façon « semi-aquatique » mais ont aussi la capacité de se développer sur la terre ferme (sans eau), les grenouilles et les crapauds sont des anoures par exemple. Pour finir, les apodes possèdent un corps allongé et annelé (cette segmentation est engendrée par les écailles minéralisées contenues à l'intérieur de son derme) et sont dépourvus de membres. Ils ont l'apparence de vers de terre et se distinguent des deux autres ordres par un nombre de vertèbres plus élevé et par une membrane osseuse (ou une peau) recouvrant leurs yeux. Les apodes se développent principalement dans l'humus des forêts tropicales sur une terre souple et humide (de préférence en bordure d'un cours d'eau).
Les amphibiens sont des vertébrés tétrapodes ectothermes, ce terme signifie qu'ils possèdent quatre pattes et que leur température corporelle dépend de celle du milieu extérieur (ce sont des animaux dit à « sang froid »). Ils sont dépourvus d'écailles et possèdent une fine peau composée de glandes sécrétant du mucus ou du venin. La vie des espèces composant cette classe est divisée en deux phases, le stade larvaire où l'amphibien se développe en milieu aquatique et le stade adulte pouvant être terrestre ou aquatique (en fonction de l'ordre) (...)
[...] Les larves et les adultes aquatiques excrètent de manière globale de l'ammoniac. Cependant, la plupart des adultes terrestres urinent leurs déchets azotés.4 La salamandre tachetée (du nom scientifique Salamandra Salamandra) est une espèce d'urodèle faisant partie de la famille des salamandridae. Cette espèce peut atteindre jusqu'à 20 centimètres de longueur (en comptant la queue mesurant environ 9 centimètres) et est dotée d'une coloration de peau unique, un noir brillant constellé de grandes taches d'un jaune flamboyant (qui permettent entre autres de faire fuir un prédateur potentiel). [...]
[...] Elle leur permet de se nourrir (la plupart du temps d'insectes). Lorsque la proie est proche, la langue se déplie en un clin d'œil et va se coller à l'insecte pour ensuite être ramenée à la bouche. Celles-ci avalent leurs proies en serrant les muscles de leur gorge et en enfonçant leurs globes oculaires dans la cavité buccale, cela permet à la proie de pénétrer dans l'œsophage. Excrétion: Chez les amphibiens, ce sont les reins qui font le travail de l'excrétion. [...]
[...] Pour finir, sa distribution est surtout répartie sur plusieurs pays d'Europe centrale et de l'Est, s'étendant de la France jusqu'au milieu de la Roumanie et de la Bulgarie (délimité par les montagnes du sud-est de l'Europe), excluant la Hongrie (mais incluant la Grèce), et de l'Allemagne centrale et septentrionale jusqu'au Sud de l'Italie (excluant essentiellement une partie du sud et des zones côtières de ce pays), en passant par le Portugal et par la partie Ouest de l'Espagne.5 Morphologie d'un anoure typique (Les amphibiens vivants du monde, Doris M. Cochran) Morphologie d'un urodèle typique (Les amphibiens vivants du monde, Doris M. [...]
[...] Le cœur chez les amphibiens comporte trois chambres, deux oreillettes et un ventricule qui peut être divisé en partie. Les batraciens sont généralement pourvus d'une paire de poumons, cependant, chez quelques salamandres, ceux -ci peuvent être totalement absents. Les amphibiens possèdent un système circulatoire différent de celui des poissons car le sang qui vient d'être oxygéné dans les organes respiratoires revient au cœur pour être pompé à nouveau avant d'être expédié vers la tête et le reste du corps. Ce circuit permet au sang de mieux oxygéner les tissus puisque la pression sanguine est plus élevée au niveau des artères systémiques. [...]
[...] Respiration et circulationB): Les formes aquatiques d'amphibiens possèdent des branchies. Elles peuvent être externes comme chez le triton ou internes comme chez le têtard. Par exemple, lors de la métamorphose du têtard en grenouille, nous pouvons constater des changements importants au niveau du système respiratoire. Les branchies disparaissent et laissent place à des poumons simples mais bien vascularisés. Une pompe buccale actionnée par les muscles de la gorge ventile les poumons. Ce système de ventilation est inefficace par rapport à celui des mammifères ou des oiseaux. [...]
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