La stimulation d'un récepteur nocicepteur fait naître un message nerveux qui se propage le long du neurone pré-synaptique jusqu'au relais synaptique qui se situe dans la corne dorsale de la moelle épinière. A ce niveau, l'arrivée du message nerveux provoque la libération de neurotransmetteurs tels que la substance P ou le glutamate. Ensuite ces neurotransmetteurs vont se fixer sur des récepteurs spécifiques portés par le neurone post-synaptique (...)
[...] La prise répétée de substances psychotropes entraîne la dépendance. Contrairement aux enképhalines, la morphine et l'héroïne ne sont pas rapidement dégradées et entraînent des phénomènes de : - Tolérance ou accoutumance : La tolérance à une drogue résulte de la nécessité pour obtenir le même effet, quel qu'il soit, d'augmenter continuellement les doses prises. - Dépendance physiologique : Résultent de l'apparition, après arrêt de la prise de la drogue (sevrage), d'un syndrome (ensemble de symptômes) d'abstinence caractérisée par des diarrhées, sudations, tremblements, agitations - Dépendance psychologique : Caractérisée par l'état de manque, c'est-à- dire un besoin irrépressible de reprendre de la drogue, qui est une souffrance psychologique très difficile à supporter. [...]
[...] Cette diminution de l'activité inhibitrice a pour conséquence une augmentation de la libération de la dopamine, faisant naître chez le sujet une sensation agréable, vécue comme une récompense. Toutes les drogues qui agissent sur le fonctionnement du cerveau sont dites substances psychotropes. La morphine et l'héroïne miment, en l'exagérant fortement, l'action des enképhalines. Ces opiacés exogènes en se fixant, comme les enképhalines, sur les récepteurs opioïdes des neurones inhibiteurs diminuant l'inhibition des neurones à dopamine. L'alcool, la nicotine, la cocaïne, l'ectasie, les amphétamines agissent directement sur les neurones à dopamine en stimulant la libération de dopamine. [...]
[...] La morphine diminue ou supprime les messages nerveux envoyés par les neurones nociceptifs vers le cerveau et permet donc de supprimer la douleur. La morphine se fixe sur les mêmes récepteurs opioïdes que les enképhalines en provoquant le même effet analgésique. En effet, les molécules d'enképhalines et de morphines présentent une région de même forme et qui s'adaptent aux récepteurs opioïdes. On retrouve dans le cerveau des récepteurs opioïdes sur lesquels peuvent se fixer des substances endogènes ou exogènes (morphine ou héroïne). Problème Biologique : Comment agissent les substances opiacées sur le cerveau ? II. [...]
[...] Chapitre 2 L'action de substances dans la communication nerveuse Problème Biologique : Comment certaines substances peuvent-elles modifier la transaction du message nerveux ? I. Des substances chimiques modulent la transmission du message nociceptif. Les neurotransmetteurs qui assurent la transmission du message nociceptif. La stimulation d'un récepteur nocicepteur fait naître un message nerveux qui se propage le long du neurone pré-synaptique jusqu'au relais synaptique qui se situe dans la corne dorsale de la moelle épinière. A ce niveau, l'arrivée du message nerveux provoque la libération de neurotransmetteurs tels que la substance P ou le glutamate. [...]
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