Il y a près de 40 ans, Marshall McLuhan prédisait que la télévision nous ferait entrer dans l'ère du « village planétaire ». Aujourd'hui, avec les satellites et les autres moyens technologiques qui facilitent la transmission des images aux quatre coins du monde, cette perspective n'a jamais été aussi proche. Nous vivons de plus en plus dans une « société de l'information » dont la télévision, notre moyen de communication le plus puissant, est un élément clef.
L'histoire de la télévision en France fut constamment inscrite dans le débat politique. Son statut fut modifié au gré des changements gouvernementaux, mais l'État en conserva le monopole jusqu'aux années 1980. Par la suite, l'introduction d'une logique commerciale, que détermina la mise en concurrence de chaînes privées et publiques, fit de la télévision, premier moyen d'information et de divertissement, l'objet d'un débat permanent, portant non plus sur son indépendance, mais sur son influence en termes culturels sur la société en général.
[...] Selon cette même enquête, cinq à dix scènes de violence seraient diffusées par heure. C'est dans ce contexte qu'ont été conduites d'abord un bon nombre de recherches expérimentales de laboratoire pour mesurer l'impact de la télévision sur le comportement. Les deux sociologues Liebert et Baron ont présenté à des enfants de 5-6 ans et de 8-9 ans des extraits d'émissions d'une durée de trois minutes environ présentant soit un programme violent (un extrait de feuilleton populaire à l'époque comprenant entre autres, deux bagarres, un coup de couteau et deux coups de feu), soit un programme sportif excitant (athlétisme). [...]
[...] Une étude réalisée par l'UNESCO semblait démontrer une certaine implication de la programmation audiovisuelle dans la banalisation d'actes violents, particulièrement auprès des êtres les plus influençables, les jeunes, les adolescents, les adultes en situation d'échec, de misère ou de marginalité. Sur eux, le spectacle quotidien de la violence peut devenir une référence. Double confusion Les sociologues et autres spécialistes s'inquiètent : la violence, mais aussi l'intimité et la misère deviennent un spectacle qui comble les voyeurs. En une soirée, le téléspectateur voit défiler la violence et la vulgarité sous toutes ses formes : le journal lui montre la cruauté des guerres, des attentats et de la pauvreté. [...]
[...] On entend par communication au public en ligne toute transmission, sur demande individuelle, de données numériques n'ayant pas un caractère de correspondance privée, par un procédé de communication électronique permettant un échange réciproque d'informations entre l'émetteur et le récepteur. TELEVISEUR (n.m.) : Appareil destiné à recevoir et à reproduire sur un écran les images transmises par la télévision. TELEVISION DE MASSE (n.f.): Ensemble de la programmation télévisuelle conçue et diffusée à l'intention d'un très vaste public. VIOLENCE (n.f.): Le mot violence renvoie dans sa première acception à l'utilisation de la force physique contre autrui. La violence désigne tout acte par lequel quelqu'un agit sur un autre ou le force à agir contre sa volonté. [...]
[...] - Des photos tout aussi dures peuvent être justifiées par leur fort caractère informatif et émotionnel. Par exemple, la campagne de prévention routière qui n'hésitait pas à nous montrer des images de personnes victimes d'accidents de voiture. Dans ce cas, l'image devait sensibiliser l'automobiliste aux dangers de la route. Plus important encore, un journaliste peut montrer à travers ce type d'images les horreurs dont il a été témoin : famines, génocides, exécutions sommaires, tortures ou crimes contre l'humanité. Nous avons encore tous en mémoire les images des camps de la mort nazis. [...]
[...] De tels arguments tiennent-ils la route ? Selon Brandon Centerwall, sociologue de l'Université de Washington, la télévision a doublé le taux de crimes violents aux États-Unis et au Canada, ce qui ne fut pas le cas en Afrique du Sud, où les postes étaient interdits jusqu'en 1975. Cette théorie s'effondre par contre quand on l'applique à un plus grand nombre d'années et à d'autres pays. Plusieurs études affirment qu'après avoir regardé un film violent, des enfants agissent de façon plus agressive. [...]
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