Pour répondre au besoin universel de savoir, de recevoir et d'échanger des informations et plus généralement de communiquer, les sociétés ont créé successivement plusieurs médias : presse (quotidienne ou périodique), émissions de radio ou de télévision, destinés à de larges publics. A cela viennent s'ajouter les livres, le théâtre, le cinéma, la publicité et aujourd'hui, nous bénéficions également de banques de données, de services télématiques et surtout d'Internet. Devant cette multiplicité, j'ai choisi de limiter mon étude à la télévision en tant que média de masse, le plus populaire et une des sources préférées de divertissement.
Rappelons-nous les débuts de la télévision : 1926, c'est officiel, un savant anglais, Baird, invente le poste de télévision dans lequel il fait apparaître l'image d'un visage humain. 1951 marque l'arrivée des premières émissions en couleurs. Nous avions pour référence la télévision comme outil du savoir : la parole était donnée aux clercs, aux notables… Et d'un coup, nous donnons la parole à des gens que nous ne connaissons pas en accordant une certaine valeur aux expériences de ces personnes sans grade.
En effet, la télévision est présente dans la quasi-totalité des foyers occidentaux et 98% des ménages déclarent la regarder tous les jours en y consacrant quotidiennement et en moyenne 3h22 selon le bilan 2003 de l'année TV de Médiamétrie. L'évocation de ces quelques chiffres suffit à comprendre que la télévision mérite plus que tout autre le statut de média de masse. Elle est incontournable : elle envahit notre vie, nos esprits et nos sujets de conversation. Elle nous permet d'avoir accès à de nombreuses informations, de tout voir et tout savoir… Elle occupe une place de plus en plus importante dans notre société et notre économie.
A l'heure où la télévision se révèle, se déchaîne et se montre sous de nouveaux aspects, il est nécessaire de prendre conscience des limites de ce qu'on appelle depuis quelques années « télé-réalité ». Ce phénomène mérite que l'on s'y attarde…
[...] De toutes évidences, petits et grands, filles ou garçons, personne ne se pose les mêmes questions et chacun porte un regard différent sur ces émissions. Pourtant, mon entourage me surnomme volontiers l'Enfant de la télé mais je veux surtout prouver à mes aînés qu'on peut parler de télé- réalité sans s'abrutir. Quant à mes amis, nul doute pour eux, oui c'est évident : Alexandra, la télévision c'est ton rayon, fonce ! Et me voilà lancée dans un nouveau défi ! [...]
[...] Ces 22 pré-sélectionnés ont ensuite passé des examens psychologiques et des entretiens avec la production. A l'issue de ces épreuves, seuls 11 participants ont été retenus. Cet engouement laissait espérer un réel succès, en tout cas une belle curiosité au départ. Les candidats ont joué un rôle important dans la promotion et la publicité faites par rapport à l'émission Secret Story 1. Leur notoriété obtenue grâce à l'émission a fait vendre. On se souvient de Tatiana, Xavier, Erwan, Laly, Les triplets Les lofteurs à leur sortie, ont eu l'obligation de poser pour les journalistes, ce qui fut nécessaire à leur nouvelle notoriété qu'ils ont dû depuis gérer et entretenir. [...]
[...] Résultat : des performances accrues de 15%. Bref, communiquer sur les écrans publicitaires Loftstory n'était peut- être pas glorieux pour certains annonceurs, mais d'autres ont trouvé leur compte de clients. La télé-réalité, un pari réussi Loftstory 1 a attiré jusqu'à 10 millions de téléspectateurs certains soirs. En effet, malgré une déperdition, légère et anticipée, de son audience, la deuxième saison de l'émission événement a séduit les annonceurs, qui ont investi plus de 140 millions d'euros bruts sur le programme. Selon une étude de Yacast, Procter & Gamble et Lever ont été les deux premiers annonceurs de Loftstory le jeudi soir sur M6, devant Ferrero et Nestlé. [...]
[...] On peut suivre l'émission sur le satellite, sur Internet, et acheter en magasin les produits dérivés Loftstory M6 a fortement développé ses activités de diversification en 2002 (musique, éditions, évènements). Le service marketing de M6 a développé toute une gamme de produits dérivés : Le magazine tiré à exemplaires lors de la 1re saison ; 100 millions de disques vendus ; Des coffrets de manucure ; Une boutique de produits portant le logo du show ; Des casquettes, porte-clefs, briquets, T-shirts, grille-pain ; Cassettes Vidéo. Les produits dérivés ont été de bons moyens de communication vers l'extérieur. [...]
[...] Près de 30% des spots diffusés dans le cadre de l'émission faisaient la promotion d'un disque ou d'un film. Ces annonceurs paient rarement leur espace plein tarif et bénéficient de remises pouvant atteindre jusqu'à 80%. Très opportunistes, les annonceurs de ce secteur ont représenté pratiquement la moitié des spots programmés durant les deux premières semaines du jeu. Mais leur part s'est peu à peu réduite, pour atteindre environ 25% de part de voix à la mi-parcours, avant de remonter à la fin du mois de juin 2001 et de dépasser les 30%. [...]
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