La télévision a gagné au fil du temps de plus en plus d'importance. Elle constitue aujourd'hui le loisir préféré de 59% des français. Un chiffre qui peut être expliqué par le taux d'équipement télévisuel français de 96,8%.
Elle reste, grâce à des outils de mesure d'audience précis, instantanés et automatiques, le média incontournable pour tout annonceur voulant toucher massivement un public cible visé. Trouver un média de substitution s'avère donc très difficile.
Outre les journaux d'informations télévisés, les principaux programmes de télévisions sont les émissions et les films.
Le cinéma et la télévision sont, sur le créneau des films, à la fois en concurrence (le film télévisé peut être considéré comme un frein à la fréquentation des salles de cinéma) mais aussi en collaboration au niveau du maintien financier de l'industrie cinématographique.
Outre ce point dont nous reparlerons plus tard, nous pouvons observer que la télévision dite de l'offre a évolué vers la télévision de la demande. En effet, les programmes deviennent des biens de consommation à part entière. De surcroît, avec l'apparition et le foisonnement des chaînes privées, il existe une réelle nécessité d'attirer le consommateur et non plus de l'attendre.
Cette évolution n'est pas sans conséquence. Le lien entre le téléspectateur et la programmation d'une chaîne de télévision devient de plus en plus fort. Dans ce mémoire, nous allons étudier les différentes actions que ses deux acteurs exercent l'un sur l'autre. Ceci nous conduira à répondre à la question suivante : programmation télévisée et comportement des téléspectateurs : qui influence qui ?
Tout d'abord, nous étudierons les éléments qui permettent aux chaînes d'influencer les téléspectateurs : élaboration de la grille télévisée et moyens commerciaux mis en œuvre. Ensuite, nous analyserons le comportement du téléspectateur : comment il a évolué et comment il agit aujourd'hui. Enfin, nous nous appuierons sur un cas précis, celui de TF1 qui a récemment connu quelques changements concernant le célèbre créneau du prime time du Dimanche soir.
[...] Pour un même film, nous pouvons établir ce petit schéma qui explique le rôle de la télévision pour le maintien de l'industrie du cinéma: Le cinéma et la télévision sont donc, sur le créneau des films, à la fois en concurrence (le film télévisé peut être considéré comme un frein à la fréquentation des salles de cinéma) mais aussi en collaboration au niveau du maintien financier de l'industrie cinématographique. Outre ce point dont nous reparlerons plus tard, nous pouvons observer que la télévision dite de l'offre a évolué vers la télévision de la demande. En effet, les programmes deviennent des biens de consommation à part entière. De surcroît, avec l'apparition et le foisonnement des chaînes privées, il existe une réelle nécessité d'attirer le consommateur et non plus de l'attendre. Cette évolution n'est pas sans conséquence. [...]
[...] Opération réussie : de nombreux films diffusés sur ces créneaux réussissent à battre les audiences générées par les séries des chaînes concurrentes aux mêmes horaires. Nous reparlerons de l'exemple TF1 dans la suite du mémoire. II. La puissance du comportement des téléspectateurs Comment savoir ce que téléspectateur attend de la télévision ? Comme nous l'avons vu précédemment, les analyses marketing s'orientent essentiellement sur le qualitatif. Ceci va donc nous permettre de savoir quel genre de personne regarde la télévision, et à quel moment. [...]
[...] _ Les magazines TV : ils constituent l'outil de promotion direct des programmes avec les grilles présentées (qu'on retrouve également dans la PQN, PGR et presse gratuite et aussi dans certains magazines comme Télé Obs) ainsi que les articles précédents ces grilles, qui via un article anodin (article en générale people) renvoie en réalité à la diffusion d'un programme. _ Les sites web : ceux des chaînes et tout site proposant les grilles de programmation. _ Les “consumers magazines” : ils sont réservés aux abonnés à Canal+, TPS, etc. et annoncent tous les événements (programmes) majeurs du mois ou trimestre. _ La promotion déguisée : des articles et des interviews d'animateurs, de héros de séries dans des magazines. Il arrive même que sur les plateaux de TV, on juge d'un phénomène vu dans une série. [...]
[...] Les marketeurs des chaînes doivent donc analyser et comprendre le comportement de l'audience. Il faut alors qu'ils étudient les goûts, modes de vies et attentes des téléspectateurs. Une fois ses distinctions établies, on rassemble les individus ayant des points communs en groupes cibles. C'est en fonction des ces groupes cibles que les annonceurs vont vouloir placer telle ou telle publicité sur tel ou tel écran publicitaire. Le marketing télévisé a connu une forte évolution. À l'origine, il était essentiellement axé sur les aspects quantitatifs. [...]
[...] Celle-ci permet de connaître les évolutions des opinions ainsi que d'appréhender fortement les mécanismes de création de celle-ci. Elle permet également d'avoir une idée précise sur les attitudes et les comportements des téléspectateurs. Les deux autres types d'études. La première est la sémiologique qui consiste à bien comprendre sur le plan esthétique et narratif, comment est reçu et compris un programme. Cette étude relèvera les effets de sens produits, de manière explicite ou implicite, par un programme. La seconde est l'étude des socio-styles. [...]
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