Depuis la diffusion de Loft Story en 2000, qui avait rencontré un fort taux d'audience, les télé-réalités sont devenues monnaie courante avec des règles de plus en plus osées, comme l'Ile de la tentation où l'amour n'est qu'un jeu.
Grâce à l'article « Le voyeurisme télévisé ou les nouveaux barbares » écrit par Ziauddin Sardar et paru dans Courrier international nº526 en 2000 et à l'extrait du livre La mort en prime time de Jean Luc Bizien paru en 2002, portant tous deux sur la fiction de la télé-réalité, mais aussi grâce aux articles « La curiosité est un joli défaut » paru dans Psychologie en juin 2001, de André Comte–Sponville, et « Voyeurisme ou mutation anthropologique ? » de Jean-Claude Kaufmann, paru dans Le Monde en mai 2001, portant quant à eux sur les motivations des hommes à regarder la télé-réalité, il serait intéressant de comprendre pourquoi les gens se passionnent pour la télé-réalité et son illusion.
[...] Synthèse sur la télé-réalité et l'engouement qu'elle provoque A partir des documents - Le voyeurisme télévisé ou les nouveaux barbares - Courrier international n°526 de Ziauddin Sardar (2000) - Voyeurisme ou mutation anthropologique ? - Le monde de Jean-Claude Kaufmann (mai 2001) - La curiosité est un joli défaut - Psychologie de André Comte- Sponville (juin 2001) - La mort en prime time - de Jean-Luc Bizien (2002) Depuis la diffusion de Loft Story en 2000, qui avait rencontré un fort taux d'audience, les télé-réalités sont devenues monnaie courante avec des règles de plus en plus osées, comme l'Ile de la tentation où l'amour n'est qu'un jeu. [...]
[...] Pour lui le voyeurisme n'est pas un signe de narcissisme mais de curiosité et, comme le dit l'article, la curiosité est un joli défaut Elle permet le progrès scientifique ou encore le développement intellectuel. Seul l'objet les différencie, le voyeurisme est associé l'homme, à son intimité, il concerne les autres et non pas nous, contrairement à ce que dit Ziauddin Sardar. Ici ce n'est pas le voyeurisme qui rend les télé-réalités désagréables mais l'exhibitionnisme qu'il associe au narcissisme, l'image de son intimité vue par les autres. Jean-Luc Bizien montre bien cet envers du décor d'ailleurs, avec Jenny qui se déshabille et dit à sa collègue candidate de se donner en spectacle. [...]
[...] Pour Jean-Claude Kaufmann, il s'agirait d'une recherche de normalité, d'identité. Il n'y a plus de modèle type et c'est à chacun de construire la normalité. Pour se faire, on observe et c'est cela l'atout de la télé- réalité. Ziauddin Sardar, quant à lui, rejoint un peu cet avis : il s'agirait de se rassurer, donc quelque part s'inscrire dans la normalité, en observant des gens pires que nous. Cependant, cela aboutirait à un phénomène déshumanisant, car notre considération pour les autres chuterait. [...]
[...] La mort en prime time conforte dans cet avis. En effet, là aussi il est question de cinéma et de montage. Ici les candidats sont comparés à des poupées avec lesquelles les téléspectateurs joueraient. La notion de télé-réalité est donc bel et bien faussée. Toutefois, Jean Claude Kaufmann n'est pas tout à fait du même avis. Selon lui, les candidats ne sont pas naturels car ils se sentent filmés, cependant tout n'est pas joué et des situations de vérité se déroulent. [...]
[...] Pour conclure, il faut mettre l'accent sur le fait que ce que les gens appellent télé REALITE n'est en fait qu'une mise en scène, un montage, tout sauf la réalité, même si les candidats sont forcément amenés à être eux- mêmes de temps à autre, ne pouvant pas jouer un rôle pendant plusieurs semaines. Ce qui attire les spectateurs, c'est la recherche d'une identité, ils se voient en eux ou alors se comparent afin de se rassurer sur leur propre vie. [...]
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