Il s'agira dans une première partie de cadrer le « personnage Pivot » ainsi que les éléments historiques ayant trait avec lui, pour s'intéresser ensuite aux deux œuvres majeures de sa carrière (Apostrophes et Bouillon de culture). La troisième partie s'attachera aux répercussions qu'ont eues ces émissions, sur le P.A.F. et à l'étranger. Enfin, la conclusion posera la question de savoir si Bouillon de culture (et la place du livre à la télévision à travers lui) survivra à l'après-Pivot, à la suite de sa décision d'y mettre un terme en juin 2001
[...] Les questions de Bernard Pivot permettent à l'auteur de clarifier son point de vue, de rentrer plus profondément dans son ouvrage. Les émissions de Bernard Pivot sont tournées en direct. C'est une volonté de l'animateur car se mettre en danger le stimule. Pour lui, le direct exige une attention soutenue et une plus grande détermination. De plus, il cherche la spontanéité des écrivains. Les "tête-à-tête“, spéciales d'Apostrophes, proposaient un deuxième concept d'émission. Bernard Pivot se déplaçait avec son équipe pour filmer chez l'écrivain. [...]
[...] La troisième partie s'attachera aux répercussions qu'ont eu ces émissions, sur le P.A.F. et à l'étranger. Enfin, la conclusion posera la question de savoir si Bouillon de culture (et la place du livre à la télévision à travers lui) survivra à l'après-Pivot, à la suite de sa décision d'y mettre un terme en juin 2001. I L'époque Pivot : historique et biographie Contexte historique L'évolution du paysage audiovisuel De la première d'Ouvrez les guillemets en avril 1973 au bouquet final de Bouillon de Culture en juin prochain, Bernard Pivot aura accompagné presque tous les bouleversements majeurs qu'aura connu l'histoire de la télévision française. [...]
[...] Après vingt cinq années passées à la tête d'émissions littéraires, Bernard Pivot exprime l'envie de passer à autre chose. Toutefois, Bernard Pivot continuera à travailler sur France 2 et présentera un magazine mensuel à partir de janvier 2002. III L'héritage Pivot Sur les émissions littéraires françaises Comme il est dit dans le chapitre la multiplication des chaînes a entraîné, fin des années 80, l'apparition d'autres émissions culturelles, et notamment littéraires. Tous ont voulu rompre tant sur le fond que sur la forme, avec Apostrophes, de peur d'être taxé de copie conforme avec l'original. [...]
[...] Le désir de la réalisation et de Bernard Pivot est de ne pas retirer de force et de présence aux mots par l'utilisation incongrus de mouvement caméra. Les caméras cherchent seulement à faire vivre l'émission en donnant plus d'éclat et d'humour aux débats. Portée des émissions Son public Le public d‘Apostrophes est plutôt urbain et féminin et vit principalement en région parisienne, dans le Sud Ouest et le Sud Est de la France. Les cadres, les professions intermédiaires et les petits patrons sont les catégories socioprofessionnelles les plus assidues à cette émission (étude parue en septembre 1988 dans Médiamétrie Mensuel). [...]
[...] Cette émission s'arrêtera en 1990, mais Bernard Pivot créera alors Bouillon de culture, qu'il animera encore jusqu'au 8 juin 2001. Bien qu'il ait sous-entendu préparer sa retraite, cet homme de télévision reviendra sur France 2 avec une émission littéraire mensuelle. Lecteur professionnel (entre 10 et 15 heures de lecture quotidienne), Bernard Pivot a su, au long de ses trente années, marquer le genre littéraire à la télévision, grâce notamment à son professionnalisme accru et à sa préoccupation du public. Le personnage Pivot Il est admis que le succès d'Apostrophes et de Bouillon de culture revient en grande partie à la prestance de son animateur interviewer. [...]
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