La naissance de la télévision aux Etats-Unis est planifiée dans les moindres détails. Elle a une forme commerciale et non publique comme en France, ceci pour éviter de réitérer les problèmes qu'a connus la radio : la prolifération de chaînes publiques qui font du tort aux privées ou encore les nombreuses interférences. La publicité est donc mise en place dès la première semaine de diffusion, la radio en est un modèle de diffusion même si elle avait été condamnée pour cela par le public et les associations.
La RCA (Radio Corporation of America), société fondée après la Première Guerre mondiale, devient un géant de la communication dans les années 1920-1930. Elle est à l'origine de la création de la NBC (National Broadcasting Company).
Par conséquent, il est évident que la radio a joué un rôle important dans la technique de mise en place de la télévision. CBS (Columbia Broadcasting System), NBC, ABC (American Broadcasting Company) et DuMont sont les networks les plus importants dans l'origine de la télévision et proviennent tous de la radio. Les premières grilles d'émissions télévisées apparaissent en 1944 sur ces réseaux hertziens privés. En 1946, DuMont diffuse Faraway Hill, le premier soap opera et en 1947, Mary Kay and Johnny, la première sitcom ou comédie de situation.
[...] CBS ne pensait pas que les spectateurs croiraient que Desi était son mari, aussi ils souhaitaient voir la série se dérouler à New York. Toutefois, Lucille Ball et Desi Arnaz créèrent le studio Desilu et produisirent I love Lucy. Ils imposèrent que l'émission soit tournée à Hollywood, avec trois caméras simultanées et un public, à Hollywood. Ceci rend la méthode de production originale puisque justement, les séries de l'époque sont habituellement tournées à New York. Ainsi, les différentes innovations de la sitcom seront employées plus tard par d'autres comédies. [...]
[...] C'est réellement le comique de situation qui est utilisé, dans les 214 épisodes, de 15 minutes chacun. Aussi ce programme a eu un succès instantané à tel point que lorsque son sponsor, Anacin, a essayé de mesurer le taux d'audience en promettant un miroir en cadeau aux 200 premiers spectateurs qui écriraient, la société a été inondée de presque 9000 lettres de téléspectateurs. Mary Kay explique que la télévision était juste quelque chose qu'ils ont utilisée pour aider à payer leur loyer, en attendant de trouver du travail dans le théâtre, cependant Johnny sentait le potentiel de leur création. [...]
[...] Les restrictions mises en place par cette commission ont joué un rôle dominant dans la fondation de l'industrie télévisuelle puisqu'elle empêche le cinéma de prendre le pouvoir sur la télévision. Mais le problème de la censure et du contrôle reste cependant très complexe, le code Hays par exemple (établi en 1934) impose des normes aux films. Et lors de la montée en puissance de la télévision, le cinéma décline étant donné qu'il ne peut plus être considéré comme le premier média audiovisuel de masse. En conséquence, il se doit de montrer au public ce qu'il ne pourrait voir chez lui. [...]
[...] Aussi la série devient un modèle pour les futures comédies. The George Burns and Gracie Allen Show Cette sitcom a été diffusée entre 1950 et 1958 sur CBS, il s'agit là encore d'un couple se mettant en scène, d'abord au théâtre, à la radio, puis à la télévision. George Burns et Gracie Allen ont chacun attribué leur succès à l'autre, ceci jusqu'à la fin de leur vie. La réplique la plus célèbre qu'a écrite Burns, et qui a subsisté au fil des épisodes, est lorsqu'il demandait à sa femme dit bonne nuit, Gracie et qu'elle répondait bonne nuit Gracie ! [...]
[...] La naissance des sitcoms La naissance de la télévision aux Etats-Unis est planifiée dans les moindres détails. Elle a une forme commerciale et non publique comme en France, ceci pour éviter de réitérer les problèmes qu'a connue la radio : la prolifération de chaînes publiques qui font du tort aux privées ou encore les nombreuses interférences. La publicité est donc mise en place dès la première semaine de diffusion, la radio en est un modèle de diffusion même si elle avait été condamnée pour cela par le public et les associations. [...]
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