L'Art écrit chapitre 2, Paul Gsell, 1911, Auguste Rodin, notion du beau, sculpture, Antiquité, Phidias, Pasxitèle, représentation du corps humain, notion de vérité, nature sensible, nature insensible, notion du laid
La notion du beau fait débat depuis la création de l'art. Cette notion évolue à travers les époques. Le débat de l'art fait couler de l'encre depuis les débuts de la littérature. Il est intéressant d'étudier la position d'un sculpteur du 20e siècle, car la sculpture est un art tout entier constitué de matière palpable. Ce sculpteur n'est autre que Rodin qui s'est fortement inspiré de la sculpture classique de l'antiquité en particulier de Phidias et de Praxitèle. Dans l'Antiquité il y avait un culte du corps humain.
[...] Conclusion Pour conclure, Rodin par son argumentation directe nous explique sa notion du beau et de l'art particulière. L'artiste d'après Rodin exprime le beau en étant imprimé de la réalité, de la vérité qu'elle soit belle ou bien laide dans le bonheur comme dans le malheur. L'artiste par sa force créatrice et par sa disposition exceptionnelle devient heureux. On peut comparer la vision du beau et du laid de Rodin avec celle de Marguerite Yourcenar qui consiste à sublimer le réel en alourdissant le laid et en embellissant le beau. [...]
[...] Ce processus relève encore une fois du mensonge donc du laid. II. Le pouvoir de distinction à travers la nature/les dispositions exceptionnelles de l'artiste A. La nature sensible Il dit que tout est beau dans la nature « pour l'artiste digne de ce nom, tout est beau dans la nature ». Il accepte intrépidement la vérité extérieure et donc la vérité intérieure. L'artiste sait voir le vrai et peut voir l'intérieur de la nature sensible juste en observant l'extérieur. « Il n'a qu'à regarder un visage humain pour déchiffrer une âme ». [...]
[...] L'art est donc capable de transmettre l'émotion donc de transmettre le beau, car l'émotion est le beau. Rodin arrive au paradoxe que plus quelque chose est laid dans la nature plus il est beau dans l'art. Il s'amuse à renverser des notions du beau vu par le public ignorant. Après nous avoir expliqué ce qu'est le beau, il va nous expliquer ce qu'est le laid. B. Le laid Le laid c'est tout ce qui est lié au mensonge. Ce qui n'est pas vrai ne peut pas donner d'émotion. [...]
[...] L'Art écrit, chapitre 2 - Paul Gsell (1911) - Comment Rodin développe-t-il sa notion du beau ? La notion du beau fait débat depuis la création de l'art. Cette notion évolue à travers les époques. Le débat de l'art fait couler de l'encre depuis les débuts de la littérature. Il est intéressant d'étudier la position d'un sculpteur du 20e siècle, car la sculpture est un art tout entier constitué de matière palpable. Ce sculpteur n'est autre que Rodin qui s'est fortement inspiré de la sculpture classique de l'antiquité en particulier de Phidias et de Praxitèle. [...]
[...] Par plusieurs thermes associes « caractère, vérité intense, vérité double » Rodin va créer cette notion de caractère en plusieurs étapes. Le terme vérité double est bien expliqué ici : « celle du dedans traduit celle du dehors ». Dans les phrases longues du texte, Rodin emploie des accumulations et des énumérations de termes souvent abstraits qui tendent à aller au-delà de l'écrivain s'étendant dans la nature elle-même. Rodin pose dans son « intransigeante franchise de son observation » le fait qu'il y a un sens caché des choses. [...]
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