Cavalier Rampin, Athènes, 550 av. J.-C., sculpture, Musée du Louvre, Musée de l'Acropole d'Athènes, kouros, contrapposto
Ce document représente une sculpture en ronde bosse, d'art grec, datant la période archaïque, appelée Cavalier Rampin. Trouvée à Athènes, il s'agit d'une statue en marbre réalisée autour de 550 av. J.-C. Cette statue est répartie en trois parties : la tête, conservée au Musée du Louvre, le corps et le cheval au Musée de l'Acropole d'Athènes.
Le Cavalier Rampin est composé de plusieurs composantes stylistiques qui font de lui une oeuvre unique. À travers cette étude, nous pouvons nous demander quelles sont ses spécificités qui le rendent exceptionnel.
[...] Alors que subsistent certains traits archaïques, des éléments nouveaux viennent apporter un nouveau style. Le Cavalier Rampin nous offre une référence pour l'étude des progrès techniques et l'évolution des conceptions, qui amène à l'époque classique avec l'apparition du mouvement et du contrapposto. L'identité du cavalier nous est inconnue. A travers cette représentation, nous pouvons supposer l'identité d'un membre de l'aristocratie athénienne par la présence du cheval, marqueur de l'aristocratie dans l'antiquité. L'autre hypothèse se veut être la représentation d'un vainqueur de concours panhellénique avec la présence d'une couronne de feuillage sur sa tête. [...]
[...] Le Cavalier Rampin est composé de plusieurs composantes stylistiques qui font de lui une œuvre unique. À travers cette étude, nous pouvons nous demander quelles sont ses spécificités qui le rendent exceptionnel. La période archaïque est marquée par l'apparition du type du kouros. Ce type de statuaire se caractérise par la représentation d'un jeune homme nu à la posture figée, rigide et symétrique sur le plan vertical. Ce traitement de la figure humaine est emprunt de l'Égypte comme on peut le lire chez Diodore de Sicile dans sa Bibliothèque historique, à la différence que ces statues grecques n'avaient pas le support dorsal des colosses égyptiens. [...]
[...] Dans le cas du Cavalier Rampin, ces aspects archaïques se retrouvent tout d'abord dans le traitement du visage. En plus du sourire archaïque, traduisant une caractéristique de l'influence ionienne en Grèce, nous pouvons voir une richesse décorative dans la représentation des cheveux ainsi que de la barbe. En effet, la pilosité des cheveux et de la barbe sont disposés en mèches perlées de manière régulière, ce qui témoigne aussi de l'influence ionienne dans l'art grec. Les yeux en amende, la position frontale du corps et la nudité sont aussi d'autres marqueurs de cet archaïsme. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture