Satire on False Perspective - William Hogarth (1754)

Thèmes abordés

Sciences humaines et arts, Satire on False Perspective, William Hogarth 1754, gravure sur cuivre, frontispice satirique, pamphlet, Joshua Kirby, James Thornill, illustration, perspective, estampe, histoire fictive

Résumé du document

Appelée "Satire de la Perspective", cette œuvre est une gravure sur cuivre. Ce frontispice satirique a été réalisé en 1753 par William HOGARTH pour illustrer le pamphlet sur la perspective de son ami Joshua Kirby. On retrouve donc l'oeuvre imprimée dans chaque ouvrage. Issu d'un milieu modeste, William HOGARTH débute comme apprenti dans l'atelier de James Thornhill comme graveur sur argent avant de rentrer dans son académie de dessin. Il travaillera sur différents thèmes, s'intéressant particulièrement au théâtre et à la littérature qu'il aime illustrer.

Extraits

[...] ( Le texte présente la perspective, en particulier les erreurs faisables sur cette dernière comme sujet de l'œuvre. Il annonce aussi le ton satirique de l'artiste : on n'est donc pas étonné de voir le nombre d'erreurs de perspectives présentes. - La scène, en noir et blanc, se déroule à la campagne, au bord de l'eau. C'est une scène de la vie quotidienne où l'on peut voir des personnages, des animaux et des bâtiments.Bien que les composants individuels semblent cohérents, l'action elle-même peut être qualifiée d'impossible. [...]

[...] Son œuvre social et moralisatrice est souvent satirique. Elle se rapproche du mouvement rococo européen. Il est à l'origine d'une pétition présentée au Parlement qui deviendra la « Loi Hogarth » qui interdit de reproduire une œuvre d'art sans le consentement de l'auteur en 1735. Hogarth devient peintre de la cour en 1757 sous les règnes de George II et George III. Il le restera jusqu'à sa mort en 1764. Rococo est un mouvement artistique illusionniste Pamphlet Petit écrit qui critique et attaque violemment quelqu'un. [...]

[...] l'église prend pied dans l'eau qui rentre aussi dans le bateau.] On ne peut pas trouver UN point de fuite sur cette image mais de nombreux. Il en est de même pour les lignes d'horizon. Je ferai par-contre remarquer que, inconsciemment peut-être, William HOGARTH à respecter la règle des trois tiers qui consiste à placer les éléments importants d'une image quadrillée ainsi (en neuvième) sur les lignes ou leurs croisements des lignes. On trouve effectivement quatre erreurs à l'intersection de ces droites Contexte et analyse Au 18e siècle, siècle des Lumières en France, la satire est aussi une mode en Angleterre. [...]

[...] Son goût prononcé pour le théâtre et la littérature l'amène parfois à graver pour raconter des histoires comme ici avec cette œuvre de ses plus connues : La Carrière d'une prostituée sont six estampes (environ 32×38 cm) gravées au burin et à l'eau-forte. A l'origine, des toiles avaient aussi été produites mais elles furent détruites. Hogarth raconte ici l'histoire fictive de Moll Hackabout. Une jeune, naïve et jolie jeune fille débarquée de la campagne qui tombe entre de mauvaises mains et devient une prostituée entretenue, délaissée, puis abandonnée de tous Choix J'apprécie cette œuvre pour son côté satirique mais suis également très intéressée par tout ce qui touche la perspective, les lignes d'où ma comparaison avec la peinture italienne. [...]

[...] « Satire on False Perspective » « Satire de la Perspective » 1. Présentation - Appelée Satire de la Perspective, cette œuvre est une gravure sur cuivre. Ce frontispice satirique a été réalisé en 1753 par William HOGARTH pour illustrer le pamphlet sur la perspective de son ami Joshua Kirby. On retrouve donc l'œuvre imprimée dans chaque ouvrage. - Issu d'un milieu modeste, William HOGARTH débute comme apprenti dans l'atelier de James Thornhill comme graveur sur argent avant de rentrer dans son académie de dessin. [...]