Saint François et épisodes de vie, Bonaventura Berlinghieri, 1235, poverello, Ordres mendiants, Frères mineurs, héritage de Saint-François, tonsure ecclésiastique, habit monastique
« Si tu veux être parfait, va, vends tes biens, donne les aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel, puis viens et suis moi ». C'est en se basant sur ce précepte de Mathieu (XIX, 2) que Saint François d'Assise devient le poverello. François d'Assise est né en 1181 à Assise. Il est connu pour avec prêcher la pauvreté et écrit notamment une règle en 1223 (Regula Bullata). Il fonda trois ordres : l'Ordre des Frères Mineurs (Ordo Fratrum Minorum), les Sœurs Pauvres et le Tiers-Ordre. Il sera canonisé en 1228 soit deux ans après sa mort par le pape Grégoire IX.
[...] Jacques Le Goff écrira de lui : il sera l'un des plus grands saints de l'histoire du Christianisme. Mais il apportera à sa nouvelle vie les passions de sa jeunesse ; la poésie et le goût de la joie qui de profanes se feront mystiques ; la largesse qui consistera à répandre non l'argent, mais la parole, les forces physiques et morales, soi-même tout entier ; l'ardeur militaire qui lui permettra d'endurer toutes les épreuves Bibliographie Buisine, A. (1998). Le premier tableau, la légende de Saint-François- d'Assise et ses peintres. Villeneuve-d'Ascq : Septentrion. Goff, J. [...]
[...] Par la suite ce vêtement sera revêtu par l'ensemble de son ordre des Frères Mineurs. En effet ces derniers ont dû vendre tous leurs biens. Cet habit est signe de leur pauvreté volontaire. Rappelons que l'ordre des frères mendiants tient son nom du fait que, quand ils n'arrivent pas à gagner leur nourriture par le travail, ils mendient. Cet habit rappelle les habits monastiques souvent constitués d'une unique tunique blanche ou marron. Bien que ne faisant pas partie des ordres monastiques officiels, François d'Assise veut montrer sa dévotion au monde religieux et son retrait du monde urbain La tonsure ecclésiastique Nous pouvoir voir aussi sur le portrait en pied que François d'Assise porte la tonsure. [...]
[...] Rappelons en premier lieu que François (alias Giovanni Berrardone) est né dans une famille de riche marchand. Il a des rêves de chevalerie et passe une jeunesse dorée à Assise comme le dit son premier biographe Thomas de Celano. En 1205 il quitte sa famille pour se faire ermite. En 1206, son père, voyant que son fils dilapide toute sa fortune en œuvre de charité, lui intente un procès. Lors de ce procès, son père lui reprochera les vêtements que François porte sur lui et qu'il a payés. [...]
[...] Nous pouvons voir que François d'Assise regarde le ciel et notamment un séraphin. Il est décrit de la façon suivante[4] il vit, en cette même matinée, venir du ciel un Séraphin avec six ailes de feu resplendissantes ; comme ce Séraphin, dans son vol rapide, s'approchait tellement de saint François qu'il pouvait le bien voir, il reconnut clairement qu'il avait en lui l'image d'un homme crucifié et que les ailes étaient disposées de telle sorte que deux se déployaient sur sa tête, deux se déployaient pour voler, et les deux autres couvraient tout son corps Cette référence et description du séraphin est commune à celle d'Isaïe dans la bible. [...]
[...] Nous pouvons le voir dans la dernière partie gauche. On y découvre François posant sa main sur l'enfant. Le miracle est indiqué dans le livre La vie de Saint-François par Candide Chalippe. Il nous dit que le miracle a eu lieu le jour de l'inhumation de Saint-François et que la jeune fille aurait uniquement posé sa tête sur le tombeau. Les miracles réalisés au-dessus du tombeau du saint sont communs et vont de pair avec le culte des reliques. Ici Saint François est représenté debout. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture