La montagne Sainte-Victoire - Paul Cézanne (1904-1906 ) ; Montagne Sainte-Victoire depuis le plateau de Bibémus - Fabienne Verdier (2018) - Évolution des techniques de représentation du réel

Thèmes abordés

Cézanne, Bibémus, art, calligraphie, traditions chinoises, paysage, représentation, mouvement impressionniste, cubisme, peintres, réalisme

Résumé du document

Le paysage est une vue de l'esprit qui esthétise la nature. Un espace peut être fermé avec des limites et être artificiel, tout comme il peut être sans limites et être naturel, ou bien même être In-Situ, ou dans un atelier. Les deux oeuvres proposées sont des représentations de la montagne de la Sainte-Victoire située en France dans le pays d'Aix-en-Provence. Dans cette analyse méthodique, nous développerons une réflexion personnelle sur l'évolution des techniques de représentations du réel. Les deux oeuvres que nous allons étudier sont tout d'abord : La montagne Sainte-Victoire de Paul Cézanne ainsi que Montagne Sainte-Victoire depuis le plateau de Bibémus de Fabienne Verdier.

Extraits

[...] La montagne Sainte-Victoire - Paul Cézanne (1904-1906 ) ; Montagne Sainte-Victoire depuis le plateau de Bibémus - Fabienne Verdier (2018) - Évolution des techniques de représentation du réel Le paysage est une vue de l'esprit qui esthétise la nature. Un espace peut être fermé avec des limites et être artificiel tout comme il peut être sans limite et être naturel ou bien même être In-Situ, ou dans un atelier. Les deux œuvres proposées sont des représentations de la montagne de la Sainte Victoire située en France dans le pays d'Aix en Provence. [...]

[...] De plus, l'artiste ayant vécu dans la ville d'Aix en Provence, nous pouvons suggérer le fait que Paul Cézanne a voulu rendre hommage à sa terre natale en représentant la Sainte Victoire au centre de sa toile. Tout comme Claude Monet, Paul Cézanne choisissait de représenter des paysages et la nature principalement grâce à de l'huile sur toile (Les Nymphéas). Claude Monet était également l'un des fondateurs de l'impressionnisme et réalisait des séries d'œuvres représentant le même élément (les Nymphéas). Nous allons à présent analyser l'œuvre de Fabienne Verdier, Montagne SainteVictoire depuis le plateau de Bibémus. [...]

[...] Or, tout comme l'œuvre précédente, nous pouvons dire qu'elle est faite pour durer dans le temps et être exposée puisque l'artiste n'a pas utilisé de matériaux se détériorant au fil du temps. L'œuvre étant relativement imposante, le spectateur a besoin de s'éloigner de cette dernière afin d'en observer son intégralité. L'artiste ayant étudié la calligraphie en Chine, nous pouvons observer une similitude avec son œuvre et les calligraphies traditionnelles chinoises. Nous venons de décrire deux œuvres proposées dans ce sujet, nous allons à présent les analyser. [...]

[...] Si Paul Cézanne a représenté de nombreuses fois la Sainte Victoire afin de percer son secret et car il en était passionné, Fabienne Verdier, elle a décidé de rendre hommage à ce dernier tout en alliant les techniques apprises auparavant. Ainsi, ces deux artistes ont décidé de représenter des paysages représentant le même élément mais avec des techniques et motifs différents. Ainsi, d'après ce que nous venons de voir, nous pouvons dire que les techniques de représentation du réel évoluent au fil du temps. En effet, au début du vingtième siècle les peintres comme Paul Cézanne ou Claude Monet utilisaient des techniques dites "traditionnelles" telles que la peinture à l'huile ou l'aquarelle afin de représenter le réel. [...]

[...] Cette peinture représente un paysage; nous pouvons voir effectivement un ciel et des nuages, le sommet de la Sainte Victoire, des maisons, des arbres ainsi qu'un champ. Paul Cézanne a laissé apparaître ses mouvements sur cette représentation de la montagne. Les couleurs utilisées sont des couleurs vives. De plus, lorsque nous observons les habitations représentées en contrebas de la Sainte Victoire, nous pouvons remarquer que le peintre a décidé d'utiliser les couleurs de la région de cette dernière. Grâce à ses gestes apparents, nous pouvons dire que le peintre ne voulait pas faire de son œuvre une œuvre réaliste. [...]