La Monomane de l’envie, la Hyène de Salpêtrière, Théodore Géricault, Le Radeau de la méduse, Le Monomane du vol, La Monomane du jeu, Le Monomane du commandement militaire, L’Enclos des fous, Francisco de Goya
Ce tableau est une peinture de Théodore Géricault, l'un des artistes majeurs du romantisme français mais aussi précurseur du réalisme.
C'est un peintre, sculpteur, lithographe, né le 26 septembre 1791 à Rouen et mort le 26 janvier 1824 à Paris.
Issu d'une famille bourgeoise de Rouen, c'est en 1796 qu'il s'installe à Paris pour faire ses études. Puis en 1808, il se consacre à l'art où il entre dans l'atelier de Carle Vernet (1758-1836), peintre spécialisé dans l'étude des chevaux.
En 1810, il quitte l'atelier pour se joindre à celui de Pierre-Narcisse Guérin, maître de l'école néo-classique, puis en 1811 il rentre à l'école des Beaux-arts de Paris.
[...] La Monomane de l'envie dit aussi la Hyène de Salpêtrière de Théodore Géricault. Peintre : Théodore de Géricault [Rouen Paris, 1824] Année : 1819-1820 Technique et support : Huile sur toile Dimension : H.72 cm et L.58 cm Lieu de conservation : Musée des Beaux-arts de Lyon depuis 1908 inventaire : B Identification de l'œuvre : Ce tableau est une peinture de Théodore Géricault, l'un des artistes majeurs du romantisme français mais aussi précurseur du réalisme. C'est un peintre, sculpteur, lithographe, né le 26 septembre 1791 à Rouen et mort le 26 janvier 1824 à Paris. [...]
[...] La source de lumière en haut du tableau renforce l'atmosphère cauchemardesque de la scène. La différence avec Géricault est que celui-ci représentait les malades mentaux de manière quasi scientifique, comme une sorte d'analyse 3 clinique des personnages, avec un réalisme surprenant. En 1938, le Louvre pense avoir retrouvé un des monomanes disparu. Appelé Le Vendéen (fig.8), on a pensé qu'il pouvait appartenir à la série des monomanes car ils étaient tellement désireux de retrouver les tableaux perdus. Mais cette idée est écartée car la peinture est moins violente et que le fond est traité de façon beaucoup plus neutre que les monomanes. [...]
[...] Des thèmes qui le positionne en marge de ces contemporains et qui signent la naissance du romantisme. C'est dans l'art du portrait que le génie de Géricault se montre le plus révolutionnaire. Le propre du romantisme c'est d'abord de privilégier le sentiment à la raison. En effet, quelques années auparavant, l'esprit des Lumières fait de la rationalité un dogme et tend à exclure de l'existence ce qui est inexplicable 4 comme la folie. Par les portraits de fous, ce thème, impensable quelques années auparavant, montre qu'en ce début de XIXème siècle on prête soudain attention à la représentation de la folie, à travers des peintures et des dessins. [...]
[...] Ce bonnet apporte un fort constate avec l'arrière plan noir du tableau. Il se distingue en deux parties, l'arrière de sa tête qui se trouve dans l'ombre et donne de la profondeur au tableau, et la corolle qui illumine son visage. Ses vêtements donnent à la vieille femme une impression de lourdeur, contrastant avec le tissu du bonnet. De plus, ce bonnet d'un blanc éclatant apporte une source de lumière et fait ressortir le visage. Pour faire ressortir la psychologie des personnes, Géricault s'est beaucoup servi d'effet de couleurs, de variations de tons énoncés précédemment, mais aussi dans son coup de pinceau, où il répartissait différemment la matière selon qu'il peignait le visage, l'arrière plan, ou les vêtements de la personne. [...]
[...] Enfin, le lieu où l'artiste les a faits poser doit être le même. Cette série de tableau est d'un remarquable réalisme, aucun accessoire ou détail ne vient charger la composition ou distraire le regard du spectateur vers le visage du malade mais surtout vers son regard. Mais le thème de la folie n'est pas abordé pour la première fois dans l'histoire de l'art. Le peintre Goya (1746-1828), atteint de surdité, avait peur de tomber dans la folie. En 1790, il peint une série de tableaux sombres, dont L'enclos des fous (fig,7). [...]
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