Infante Marguerite, Diego Vélasquez, réalisme, peinture, portrait, L'Infante Marguerite en robe rose, L'Infante Marguerite en robe blanche ou L'Infante Marguerite en blanc et argent, L'Infante Marguerite en bleu ou L'Infante Marguerite au manchon, style pictural, impressionnisme, palette de couleurs, huile sur toile
Nous allons nous pencher dans ce travail sur ces trois portraits : L'Infante Marguerite en robe rose (1653-1654), L'Infante Marguerite en robe blanche ou L'Infante Marguerite en blanc et argent (1656) ainsi que L'Infante Marguerite en bleu ou L'Infante Marguerite au manchon (1659). Ces oeuvres sont un exemple de la prouesse de Velázquez dans sa recherche de réalisme.
Nous remarquons que le peintre semble porter toute son attention sur le vêtement au détriment de la figure principale. L'Infante semble comme noyée dans son atour. Cette impression est renforcée par la richesse et la complexité des détails de sa robe. Ceci nous amène à nous interroger. Comment Velázquez met-il en exergue le réalisme de la robe au détriment de la figure principale de l'oeuvre ? En outre, l'expression de l'Infante est-elle une manière pour Velázquez d'appuyer sa conception du réalisme ?
[...] En outre, Velázquez a toujours eu l'intention de mettre au service des figures royales l'élégance de leurs tenues. Ce portrait de l'Infante ne fait pas exception à la règle où elle nous apparaît « vêtue d'une robe blanche ornée de rosettes rouges et de dentelle noire ». D'ailleurs, celle-ci est mise en avant par la composition pyramidale et par la position des bras. Ce qui donne au portrait une monumentalité qui n'existait pas dans le précédent portrait. La couleur et la lumière Chaque teinte en rappelle une autre. [...]
[...] La couleur et la lumière En outre, le réalisme porté à la robe permet au peintre « d'étendre la gamme habituelle de sa palette ». L'atour est paré de multiples ornements qui semblent enfermer la fillette dans un tourbillon de chiffons. Cette impression est renforcée par les différentes draperies qui l'entourent. Elles sont, tout comme sa robe, riche en couleurs et en motifs. Mais malgré cet amas de faste, le tout est en harmonie grâce à la lumière qui tombe obliquement depuis le coin inférieur droit de l'œuvre. [...]
[...] Cela lui est utile quand il peint le portrait de Philippe IV (Ill. : le souverain n'est pas un bel homme à proprement parler mais Velázquez réussit grâce à son coup de pinceau à lui rendre son « aspect hiératique, distant, impassible, d'un être supérieur ». En outre, il réussit à atténuer les traits peu élégants de la personne du Roi « grâce à un traitement pictural limpide, quasiment dépourvu d'ombre ». Le comte-duc d'Olivares qui gouvernait le royaume « affirma que le Roi n'avait jamais été vraiment peint jusque-là ». [...]
[...] L'Infante Marguerite - Diego Rodríguez de Silva y Velázquez (1953- 1959) - Comment Velázquez met-il en exergue le réalisme de la robe au détriment de la figure principale de l'œuvre ? Diego Rodríguez de Silva y Velázquez nommé simplement Velázquez est un peintre espagnol né à Séville. Dès ces débuts dans l'atelier de Francisco Pacheco, il est à la recherche du réalisme. Ceci s'aperçoit dans ses œuvres par « l'opposition entre le fond sombre, les teintes assourdies et l'éclairage violent pour mettre en valeur chaque volume ». [...]
[...] En outre, il peint le visage de la même façon que pour Philippe IV (Ill. : il met en avant la peau laiteuse grâce aux joues roses et la disparition presque complète des sourcils. Il faut aussi noter que l'encadrement des cheveux blonds provoque un saisissant contraste. L'Infante Marguerite en robe blanche ou L'Infante Marguerite en blanc et argent (1656) Ce deuxième portrait de l'Infante effectué quelques années plus tard « se rattache directement à celui de la même princesse dans Les Ménines : l'âge et les vêtements sont semblables ». [...]
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