Des glaneuses, Jean-François Millet, peinture, réalisme, classe sociale, paysans, religion, naturalisme
Ce document est une présentation de l'oeuvre Des glaneuses de Jean-François Millet, avec une analyse répondant à la problématique suivante : comment le tableau des Glaneuses illustre-t-il une vision réaliste de la pauvreté paysanne de la France du milieu du dix-neuvième siècle ?
L'objet principal se situe au centre de l'oeuvre, au premier plan : le groupe de trois glaneuses. Ces glaneuses sont vêtues de simples habits de travail qui sont usés et poussiéreux. La tenue traditionnelle de paysanne est celle portée par les glaneuses ici : une jupe, avec une camisole à manches longues et serrée à la taille par le cordon du tablier. Le tablier est ample, couvrant et à l'époque, il était en toile de lin : soit brodé, quadrillé ou rayé ; ici, étant donné que ces femmes sont très pauvres, les tabliers sont de couleur unie très simples.
[...] Vers 1320 encore, un commentateur de La Divine Comédie de Dante reprend la comparaison entre Cimabue et Giotto et l'explique en référence aux textes de l'Antiquité, à Valère Maxime notamment. Les jugements de valeur, tous élogieux, certains dithyrambiques, se poursuivent jusqu'aux années 1340 environ, puis cèdent la place à des évaluations plus modérées, voire plus nuancées. Vers 1376, un autre commentateur de Dante, Benvenuto da Imola, éprouve plus de difficultés à commenter le fameux passage sur Cimabue et Giotto : il écrit que, de l'avis des bons connaisseurs, Giotto aurait aussi commis des fautes graves dans ses peintures, même si personne n'avait plus d'esprit que lui. [...]
[...] LE REALISME : Il faut ajouter que la création du réalisme va de pair avec l'invention de la photographie. En effet, les premiers auteurs réalistes ont été inspirés par cette nouvelle technique de saisie et de mise en image du réel. Il s'agit alors pour eux de reproduire le même procédé à l'écrit. Le XIXe siècle a en effet vu passer pas moins de sept régimes différents, de l'Empire à la III e République en passant par la restauration de la monarchie. [...]
[...] COULEURS : - Les couleurs sont claires, dans les tons jaunes et vert, gris : les glaneuses sont peintes dans des couleurs sombres (est-ce un moyen implicite de représenter le côté sombre de cette classe sociale, de les rendre, du moins aux yeux du spectateur, encore plus pauvres qu'elles ne le sont déjà avec leurs activité). - Les coiffes des glaneuses : la femme représentée à gauche a une coiffe bleue, ? le bleu en art représente à la fois la stabilité, la sagesse, la foi et la vérité. [...]
[...] Des glaneuses - Jean-François Millet (1857) - Comment le tableau des Glaneuses illustre-t-il une vision réaliste de la pauvreté paysanne de la France du milieu du dix-neuvième siècle ? I. Des glaneuses : une peinture sociale dans un décor bucolique A. Description de l'oeuvre - L'oeuvre de Millet correspond à une scène de travailleurs (qui se développe à partir des années 1840) - Dans un paysage rural représentation d'une scène de la vie agricole qui représente la classe sociale la plus pauvre. [...]
[...] Ces témoignages, divers et parfois contrastés, rendent compte de réalités beaucoup moins établies qu'on aurait pu le croire. Dans les faits, il n'existe pas un modèle giottesque, mais une construction patiente, au fil du temps, des regards portés par les générations qui se suivent jusqu'au début du XVe siècle sur sa personnalité et sur ses créations. Nous essaierons de mieux saisir l'?uvre et la mouvance dans laquelle elle s'inscrit, ainsi que les jugements des contemporains. Né en Italie, influencé par Masaccio, art gothique pré-renaissance et renaissance italienne. [...]
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