Enlèvement de Ganymède, Rembrandt 1635, théâtralisation de la vie, histoire de l'art, figuration du visage, représentation mythologique, Caravage, technique du clair-obscur, tension dramatique, lecture chrétienne d'une oeuvre, mythologie
L'œuvre soumise à notre examen est une œuvre de Rembrandt réalisée en 1635 et intitulée "l'enlèvement de Ganymède". Comme chacun le sait, Rembrandt Van Rijn est un peintre et graveur néerlandais. Il fut d'abord apprenti chez J. Van Swanenburg à Leyde, puis à Amsterdam chez le peintre d'histoire P. Lastman. L'enlèvement de Ganymède s'inscrit chronologiquement entre "la leçon d'anatomie du docteur tulpe" datant de 1631 et de "Tobbie et l'ange" datant de 1636. Cette période correspond au moment de l'avènement de son succès artistique, Rembrandt s'affirme sur les scènes artistiques d'Amsterdam grâce à de nombreuses commandes et portraits.
[...] Ensuite, le mouvement est caractérisé par les ailes de l'aigle. En effet, les puissantes ailes de Jupiter permettent d'aspirer sa proie dans un mouvement ascensionnel. Cela transcrit une sorte de furie donnant au spectateur le sentiment d'être le témoin impuissant d'un enlèvement. II. Ganymède : modèle de représentation d'une pensée moderne. A. Une iconographie déclinée. ( PPT ) Alors que des artistes comme Michel Ange ( PPT ) ou Corrège, représentent Ganymède selon les canons esthétiques classiques des récits antiques c'est-à-dire sous les traits d'un bel et jeune berger. [...]
[...] En effet, l'aigle enlève Ganymède en le saisissant par sa ( PPT ) robe, ce qui a pour effet de mettre son derrière à nu. Cette représentation, comme si elle était prise sur le vif, rompt avec la conception classique du nu épanouit selon une pose étudiée. De plus, Rembrandt représente les conséquences comiques de l'enlèvement. En effet, ( PPT ) l'enfant est représenté en train d'uriner car al peur à relâchée le sphincter de sa vessie. Enfin, l'introduction de variations iconographiques par Rembrandt accentue l'écart avec les représentations classiques de ce mythe. [...]
[...] Elle provient de la partie médiane inférieur de la composition et illumine l'enfant. La source lumineuse n'est par représenté. Rembrandt construit la lumière en combinant la technique du glacis et de rehaut blanc, ( PPT ) permettant respectivement de rendre le modelé de la carnation et de mettre en valeur les parties du corps saillantes qui accrochent la lumière. CONCLUSION Pour conclure, nous l'avons vu, Rembrandt propose une représentation originale du mythe de ganymède en proposant une iconographie entrant en contradiction avec les textes mythologiques mais en ne dénaturant toutefois pas leurs portées. [...]
[...] Ainsi, la contrition du visage lui donne un aspect repoussant. Ensuite, les émotions sont véhiculées par la bouche. ( PPT ) L'enfant est représenté gémissant, ses lèvres sont ouvertes. L'ouverture de sa bouche n'est pas suffisante pour lui permettre de pousser un cri. L'ouverture de la bouche est un procédé classique de traduction de la douleur. Cette technique fut utilisée pour la représentation du prêtre antique du Laocoon ( PPT ) afin que sa bouche ne laisse passer qu'un gémissement. C. Un usage savant de la lumière. [...]
[...] Le réalisme contraste alors avec la recherche de la beauté parfois artificielle. III. La représentation de l'émotion par le mouvement : la recherche du simulacre de la vie. ( PPT plan et poème) Selon Milesi, dont le poème « Omnia Vincit Amor » s'applique au tableau de Rembrandt, le peintre vaincrait tout par son art, il serait alors en mesure de représenter à la fois le corps et l'âme. Ainsi, dans cette ultime partie, nous verrons que Rembrandt confère une dimension émotive à son œuvre dont le message est relayé par la gestualité, mais aussi par la réalité psychologique de l'âme et enfin par un usage savant de la lumière. [...]
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