L'être humain est capable de développer des capacités toutes sa vie dans des domaines très divers.
[...] » (Les rythmes du regard et la dissociation des doigts, Fischbacher p.5) D'autres pianistes adhérant à cette pédagogie Ses théories font des adeptes. Eduardo Del Pueyo (1905-1986), est un pianiste espagnol, professeur dans au conservatoire de Bruxelles qui va enseigner sa méthode. Il s'exprime dans ces termes « la doctrine et les disciplines de Marie Jaëll sont basées : sur la coïncidence absolue des mouvements et de l'expression musicale ; sur la coïncidence absolue des fonctions matérielles et mentales, physiologiques et psychologiques, du mouvement et de la pensée ; ce système a pour but d'éveiller la conscience du mouvement à s'identifier à l'expression musicale, conscience qui à son tour éveille et développe le sentiment musical. [...]
[...] Les récitals de solistes, aujourd'hui très répandus à travers le monde, restent un fait assez récent de quelques siècles tout au plus. Le XIXème siècle a cependant marqué un tournant en la matière lorsque Liszt a donné un récital entier en y jouant sans partition. Rappelons qu'à la même époque, Chopin s'énervait contre ses élèves qui jouaient de mémoire : « Comment osez-vous jouer sans partition ? Vous avez si peu de considération pour le compositeur ? ». C'était pour lui un profond manque de respect envers l'auteur de la partition. [...]
[...] Le geste technique exécuté par le pianiste est choisi selon le son attendu. Apprentissage par l'ouïe L'entrainement de l'oreille Walter Gieseking (1895-1956) est un pianiste allemand reconnu après la première guerre mondiale. Il se pencha sur son travail de pianiste et sur ce qu'il avait appris durant sa carrière. Sa vision est la suivante : l'oreille est l'organe le plus important du musicien et le savoir technique s'acquière davantage dans la tête que dans les doigts. Le travail se fait par l'esprit et la concentration. [...]
[...] Plus ce bagage de connaissances est important, plus il sera facile d'en ajouter de nouvelles. D'ailleurs, des recherches menées au Canada avance que l'apprentissage de la musique avant 7 ans permet une meilleure « connectivité interhémisphérique ». En effet, chaque mémorisation laisse dans le cerveau une « trace mnésique » qui favorise la création d'un nouveau « circuit » de connaissance et appuie celui déjà en place. En revanche, l'avancée en âge apporte ses contraintes et la perte de neurones impliquant des difficultés d'adaptation (que ce soit face à la nouveauté, le manque d'insouciance, la crainte, la raideur du corps . [...]
[...] Cette professeur a beaucoup réfléchi sur la pédagogie à adopter pour enseigner la pratique du piano. Forte de son expérience personnelle et de celle de ces élèves, elle a notamment écrit un essai intitulé Mémoire d'empreintes : l'enseignement du piano, Symétrie Son approche se base dans un premier temps, sur le travail du mental et de la pensée pour créer une connexion entre la sonorité et la pensée. Elle parle d'une dichotomie entre ce que l'on pense transmettre et ce que l'on a en tête : quel est le véritablement son que l'on a produit ? [...]
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