Programme : Concerto d'Amore, Oregon, Ross Roy de Jacob de Haan ; Jubilee Overture de Philip Sparke, Concerto pour trombone de Alexandre Guilmant, Olympic fanfare and theme John Williams.
[...] Pris dans un tourbillon des différents thèmes exposés, je suis avec plaisir les galopades instrumentales des instrumentistes. Je suis fasciné par l'expressivité de leurs visages, souriants et pétillants comme si leur morceau était un jeu d'enfant. Je suis absolument déconcertée par la facilité avec laquelle ils déroulent leurs notes à une vitesse infernale et sans ciller. Le spectacle est assez jubilatoire. Et je ne retrouve absolument pas la trompette comme je la connaissais. Point de joues gonflées et de front rougi pour obtenir un misérable filet de son. [...]
[...] Avec cette musique, je me sens léger et j'ai envie de danser, de profiter du printemps qui se dessine, j'ai l'impression d'être déjà en vacances et de batifoler au bord de l'eau à l'abri des marronniers des terrasses de guinguettes en fleur et nappes à carreaux vichy. Entraînant, virevoltant, gai et enjoué, le thème se pare de fioritures pleines d'allégresse. Les instrumentistes s'échangent le thèmes en questions et réponses. Cette allégresse est communicative, je me sens légère. Une touche plus nostalgique Puis, le morceau nous emmène dans une contrée plus calme. [...]
[...] Et ce son piano me réconcilie avec l'instrument. Les nuances dans ce passage, les sonorités jazz font swinguer mon esprit rêveur. Retour au thème rapide avec les trombones en tête et les trompettes toujours mezzo piano qui répondent aux percussions. Je m'amuse, surprise par les différents changements et décalage de tempo, de rythmes. Puis, la succession de différents thèmes apparaît de plus en plus rapide. C'est un véritable ouragan, des décalages rythmiques et de tempos contribuent à déstabiliser l'écoute avec des accents qui se déplacent, le tempo qui prend de l'élan. [...]
[...] Puis, l'inévitable passage plus solo de la trompette qui vient porter la montée progressive en énergie. Les instrumentistes se saisissent tous de ce crescendo en un hymne à la vie communicatif et entraînant. Le groupe se donne avec ferveur dans l'interprétation de ce morceau. Les trompettes comme des détonations L'air de Jubilee Ouverture me transporte également dans un autre état. L'introduction me donne la bizarre impression de voir un film, me rappelant la musique de la publicité de Métro Goldwyn Mayer et de son fameux Lion. [...]
[...] Les trombones franchissent le mur des autres instruments pour passer devant pour mon plus grand bonheur. Puis, le morceau passe à un autre thème, pas le temps de s'ennuyer, la nostalgie s'envole et il est temps de danser. Cette première impression me remplit de curiosité pour la suite. Entrer dans Oregon de Jacob de Haan réclame une attention intense. Solennel et calme, les sons sont tenus. J'ai presque l'Impression d'entrer dans une église pour un couronnement. Le thème majestueux se veut dépouillé, simple et lumineux. J'ai l'impression d'une victoire indéniable et sereine, d'un palais royal. [...]
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