Critique de la "Symphonie pastorale" de Beethoven.
[...] Strauss (Symphonie Alpestre) et aussi I. Stravinsky (Le Sacre du Printemps), O. Respighi ou O. Messiaen (Les Oiseaux) . La Symphonie Pastorale Beethoven Afin de vous expliquer mon ressenti et les critiques lors de l'audition de « La Symphonie Pastorale » de Beethoven, je vous invite à faire une promenade à travers la nature si chère au compositeur. Je vous propose d'aller, tout doucement vers le ruisseau, le « Scheiberbach » afin d'écouter le bruit de l'eau, la brise dans le feuillage grâce aux cordes qui créent une ambiance calme et rêveuse. [...]
[...] Quand nous entendons le premier mouvement de « La Symphonie Pastorale », nous ne retrouvons pas la détermination et le caractère magistral qui sont présent dans les premiers mouvements des « Symphonies 5 et N° 8 », quant au troisième mouvement, qui est lent, je le trouve d'une longueur excessive. A l'occasion de sa première audition, « la Symphonie Pastorale » eut un accueil partagé (il est à souligner que la mauvaise interprétation ne favorisa guère la critique), ses contemporains trouvaient le second mouvement beaucoup trop long. Les deux seules bonnes critiques furent celle de Berlioz et une datant de 1810. Ce thème a été repris par de nombreux compositeurs : A. Bruckner (Quatrième symphonie), G. [...]
[...] Arrive l'orage. Bien qu'il ne soit pas terrifiant, il est à mon goût réussi. J'ai suivi sans problème les grondements, les campagnards surpris puis qui vont se mettre à l'abri. J'ai écouté les rafales de vent, la pluie, les sourds grondements de la basse, sans oublier les flûtes qui annoncent la tempête. Puis la nature qui se déchaîne m'a donnée quelques frissons. Je pense que dans la coda, le thème est à un haut degré d'expression religieuse. Selon mon propre avis, la « Symphonie Pastorale » est un véritable chef-d'œuvre, c'est une œuvre grandiose que de nombreux chefs d'orchestre ont fait jouer. [...]
[...] Convertie au catholicisme par le fils du pasteur, consciente de son amour pour ce dernier et de l'amour du pasteur pour elle, Gertrude a compris l'ampleur du drame qui se jouait. « La Symphonie Pastorale » ou « Numéro 6 Pastorale » utile les procédés de la musique descriptive bien qu'elle soit inégale. Dans le premier mouvement, nous ressentons tout de suite une impression champêtre grâce à la flûte. Au troisième mouvement l'orage est bien exploité par le compositeur. Beethoven met en œuvre la masse orchestrale et les contrastes ainsi que les cordes en pianissimo. [...]
[...] Ensuite changement de thème. Nous ne sommes plus en présence de la nature seule, mais des êtres humains. Je me retrouve donc dans une réunion de campagnards que je sens rustres et qui sont en opposition totale avec la douce quiétude que j'ai ressentie précédemment. J'ai remarqué d'ailleurs, non sans amusement, le dialogue entre les cuivres et les bassons, puis des clarinettes et des bassons et pour terminer l'ajout des cors. Lors de la danse appelée bourrée, il m'a semblé voir les paysans taper la terre avec leurs sabots de bois. [...]
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