révolution numérique, dématérialisation de la musique, industrie musicale, web 2.0, musique numérique, majors, labels indépendants
« Octet après octet, tout ce qui peut être numérisé sera numérisé, rendant la propriété intellectuelle toujours plus facile à copier et toujours plus difficile à vendre plus cher qu'un prix nominal. Et nous devrons trouver les modèles économiques et les modèles d'affaires qui prennent cette réalité en compte. »
C'est ainsi que s'exprimait Paul Krugman, prix nobel d'économie, en 2008.
L'idée de ce mémoire part d'un constat simple : l'industrie de la musique est en crise !
Elle a perdu 53% de sa valeur en 6 ans, et il suffit de poser la question autour de soi: « combien de disques avez-vous acheté depuis le début de l'année ? », pour s'apercevoir que la réponse est « aucun », ou « trop peu ».
[...] Par exemple, le partenariat entre Spotify et Sonos a permis aux abonnés premium de Spotify d'écouter des chansons en streaming dans n'importe quelle pièce de leur maison à travers le système de musique Sonos Multiroom Ce service est disponible dans 7 pays européens. En Suède et en Finlande, grâce au partenariat entre Telia et Spotify, les abonnés peuvent maintenant accéder à la musique via Mémoire de Fin d'Etudes Diplôme ICN Grande Ecole 15 Révolution numérique et dématérialisation de la musique : mutations, enjeux et perspectives pour l'industrie musicale, Eloïse Chabbal leur TV. Apple a également lancé une nouvelle version d'« Apple TV permettant ainsi aux clients d'iTunes d'accéder à leurs bibliothèques digitales depuis leur TV. [...]
[...] Ils demandent également à créer un incitatif fiscal pour les consommateurs. Ainsi, les sommes investies dans l'achat de produits culturels en ligne, comme sur iTunes, pourraient être déduites des impôts. Le gouvernement pourrait instaurer une sorte de crédit à la consommation pour mettre en œuvre cette mesure fiscale. Afin de sauver l'industrie, il est nécessaire de mettre en place un cadre qui encourage les nouveaux modes de consommation des biens culturels dématérialisés, quel que soit la forme qu'il prendra Peut-on se passer de label ? [...]
[...] Comment expliquer le succès de Facebook ? http://www.mediassociaux.fr/2008/10/20/comment-expliquer-le-succes‐de‐facebook/ 10 Twitter Study by faberNovel & l'Atelier [en ligne]. Décembre 2009 : http://www.slideshare.net/latelier/twitterstudy-by‐fabernovel-and‐latelier Mémoire de Fin d'Etudes Diplôme ICN Grande Ecole 14 Révolution numérique et dématérialisation de la musique : mutations, enjeux et perspectives pour l'industrie musicale, Eloïse Chabbal d'augmenter. Les statistiques de son compte Twitter (graphique ci-dessous) montrent qu'elle gagne en moyenne suiveurs par jour ! Ce qui laisse présager que son nombre de followers pourrait atteindre 20 millions dans moins d'un an ! [...]
[...] A travers ces pratiques, il est aisé de constater que le web est devenu social et participatif : les internautes peuvent maintenant s'exprimer librement, interagir, donner facilement leur opinion sur tout, grâce à des nombreuses plateformes. Ainsi, il est aussi facile de noter une chanson sur iTunes que de critiquer un spectacle sur Cityvox ; aussi simple de partager son affection pour une star en postant une vidéo sur YouTube, que de recommander une chanson à un ami en postant un lien sur son mur Facebook. [...]
[...] L'idée de ce mémoire part d'un constat simple : l'industrie de la musique est en crise ! Elle a perdu 53% de sa valeur en 6 ans, et il suffit de poser la question autour de soi combien de disques avez-vous acheté depuis le début de l'année ? pour s'apercevoir que la réponse est aucun ou trop peu Le prélude de ce mémoire, fiction assortie de faits réels, ne fait que mettre en exergue l'obscurantisme dont ont fait preuve les majors de l'industrie, Universal, Sony, EMI et Warner (qui représentent 72% du marché à elles quatre) il y a de cela une décennie, face aux premiers signes de déclin de l'industrie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture