Un thème musical fredonné sur les lèvres, une mélodie ancienne chantée par une voix pure se suffisent à eux-mêmes. Mais les airs gagnent souvent à être mis en valeur par l'accompagnement qui leur procure enrichissement, environnement et soutien.
Il est possible d'utiliser ou d'adapter un accompagnement antérieur, mais aussi d'en préparer un nouveau, d'en improviser un en découvrant un air ou en se trouvant en présence de chanteurs.
Il est alors nécessaire de choisir une manière d'accompagner et de posséder des rudiments dans le domaine de l'harmonie, car cette science définit dans quelles conditions les notes s'associent. Il ne suffit guère d'apposer des accords. Les accords s'enchaînent, les notes ou les accords en appellent d'autres, jusqu'à des conclusions provisoires ou définitives, du moins dans l'harmonie traditionnelle et dans l'harmonie courante.
La présente synthèse a un objet documentaire : elle apporte des connaissances qui évitent d'avoir tout à découvrir, mais aussi des informations intéressantes et ouvrant des perspectives.
Elle a également un but pratique : elle indique des techniques pour un accompagnement courant, plus ou moins élaborées selon le degré d'avancement.
Les deux premières parties constituent une phase d'initiation : après un rappel de notions de solfège concernant les intervalles et les gammes, elles donnent des renseignements sur les principaux accords et présentent les façons d'accompagner. Les autres parties permettent un approfondissement : d'une étude des divers chapitres de l'harmonie peuvent sortir un affinement et un perfectionnement des réalisations.
[...] On peut accepter des octaves consécutives par mouvement contraire à la conclusion d'un morceau. OBSERVATIONS Les interdictions demeurent même lorsque l'intervalle d'origine paraît modifié par l'introduction de notes étrangères ou par un changement de position, qui peuvent d'ailleurs susciter de nouvelles interdictions. L'arrivée sur un intervalle identique est autorisée cependant après des notes étrangères ou des changements de position lorsque cet intervalle se situe notamment à plus d'une mesure de distance, qu'il ne correspond ni à un premier temps, ni à un temps parallèle. [...]
[...] Il est souvent souhaitable d'inclure la mélodie dans son jeu. En effet, quand on s'exerce seul, à moins de chanter en même temps, il n'est guère gratifiant de se limiter aux seules parties d'accompagnement. Comme il a été dit plus haut, il vaut mieux écarter les notes au niveau de la clé de fa pour préserver la sonorité, et les multiplier au niveau de la clé de sol pour assurer la richesse des accords. On s'inspirera donc tout naturellement de l'accompagnement de jazz. [...]
[...] Reprenons le premier schéma, celui de la cadence parfaite. Si l'un des deux accords de dominante ou de tonique est renversé, on obtient une cadence imparfaite, dite cadence à la médiante dans le cas du premier renversement de l'accord de tonique. La cadence rompue est essentiellement constituée par le passage d'un accord de dominante à un accord parfait ayant la sus-dominante à la basse (accord parfait de sus-dominante ou premier renversement de l'accord parfait de sous-dominante). Une autre note de basse se présente parfois : la sus-tonique (accord parfait), la médiante la sous-dominante (accord parfait ou basse de premier renversement). [...]
[...] LA NOTE DE PASSAGE La note de passage est une note étrangère aux accords qui relie des notes appartenant aux accords par mouvement diatonique ou chromatique d'un ton ou d'un demi-ton. Elle se place sur un temps faible ou la partie faible d'un temps, mais aussi sur un temps fort ou la partie forte d'un temps. Des notes de passage peuvent apparaître : successivement : simultanément, à des intervalles de tierce ou de sixte (éventuellement de quarte avec des notes de passage triples) dans le cas d'un mouvement direct : LA BRODERIE OU NOTE DE RETOUR La broderie est une note d'agrément qui s'écarte de la note précédente par mouvement conjoint ascendant ou descendant d'un ton ou d'un demi-ton diatonique et qui est suivie d'un retour à cette note précédente. [...]
[...] L'after beat accentue les temps faibles. Le terme de contretemps recèle deux sens : il correspond à l'attaque d'un son sur un temps faible suivie d'un silence sur le temps fort, c'est une syncope sans prolongation sur le temps fort, il peut se rapporter aux temps faibles qui alternent avec les temps forts et acquièrent à leur encontre un certain relief. Cette seconde acception est utilisée dans la musique de jazz où deux procédés sont couramment utilisés pour renforcer les contretemps qui peuvent être : fragmentés entre émission de sons et silence (croche/demi-soupir), enrichis en notes par rapport aux temps forts qui les précèdent. [...]
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