Par opposition à l'Ars nova, nom générique donné à la musique médiévale occidentale des XIIIe et début de XIVe siècle, reposant principalement sur le plain-chant et sur la technique de l'organum. Il est difficile de tracer une frontière entre l'ars antica et l'époque de Notre-Dame : les mêmes genres appartiennent aux deux périodes.
[...] ( texte nouveau sur une mélodie nouvelle : tous deux s'adaptent au texte et à la mélodie du plain-chant. ( interpolation purement mélodique : pour enjoliver certains passages du chant grégorien, on ajoute une mélisme. La séquence Dans la séquence classique, les vers étaient chantés deux à deux sur la même mélodie, par deux demi-chœurs alternés. On obtint ainsi une série de versets doubles précédés et suivis d'un vers unique chanté à l'unisson. Les versets sont de longueurs très différentes. [...]
[...] Les deux voix suivent le rythme du texte. ( mélisme contre mélisme dans le cantus mélismatique. Le rythme est libre mais, de part la répétition des consonances et des dissonances et la répétition des formules mélismatiques, il tend à devenir mesuré. Technique du bourdon Sur une note longuement tenue (syllabe) du cantus, la voix organale développe un mélisme chanté sur la même syllabe. Le rythme en est libre, mais les chanteurs doivent veillés à donner la même durée aux syllabes des deux voix superposées. [...]
[...] Comme il n'était pas liturgique, il fut bientôt en français, puis il devint profane (voire érotique), et interprété de plus en plus hors de l'église. Il était chanté par des solistes accompagnés par des instruments. Un motet est déterminé par le nombre des voix pourvues de texte. L'organum Il n'est plus seulement le principe de la polyphonie en général, mais aussi l'adaptation du plain-chant. L'époque de Notre-Dame reprend à nouveau le chant grégorien, principalement les répons chantés de la messe (graduel, alleluia) et de l'office (surtout les matines et les vêpres).L'organum de Léonin est à deux voix. [...]
[...] L'organum et le conduit disparaissent. Les formes spécifiques Le conduit C'est un genre majeur de l'époque de Notre-Dame. Il peut être écrit à une ou plusieurs voix. La musique du conduit est dite homophone, c'est à dire que les différentes voix ont le même texte et le même rythme, note contre note. Son contenu est religieux mais pas liturgique ; plus tard, il sera aussi profane, moral, politique, etc Dans le conduit, la voix principale, le ténor, est à la basse mais n'est pas empruntée à la liturgie comme dans le motet : c'est une mélodie nouvelle à structure régulière. [...]
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