Nous pouvons nous demander en quoi la musique permet-elle de mettre en lumière le texte de l'opéra ?
[...] Ce climax sert à soutenir le tragique des propos : la situation est bien vaine. Il n'y a pas la moindre goutte d'eau. Le relais avec les vents laisse place à Manon. Elle se meurt, lentement et les "ténèbres descendent sur elle". La transition avec les vents (flûte) adoucit clairement le destin tragique que Manon va connaître. On pourrait peut-être parler d'un euphémisme. Après cette phase calme, la musique s'intensifie avec un crescendo pour appuyer les propos de Des Grieux. [...]
[...] Le crescendo evident permet la transition entre cette phase précédemment calme et les propos du chanteur. La montée des violons accompagne les mots de Des Grieux : c'est une nouvelle envolée, c'est la déclaration d'amour profonde et sincère. Ensuite, l'instrument comme le chant et les syllabes sont synchronisés pour ce vers "Toi, flamme d'amour éternel". D'un point de vue du sens du texte, cette phrase est extrêmement bien mise en évidence grâce à la musique. Dans l'échange Manon reprend la parole "fiévreusement". [...]
[...] Cela intervient en plein monologue de Manon. On observe une coupure du chant alors que la musique continue lors du retour "précipité" de Des Grieux. En effet, cet effet permet de marquer une transition. Des Grieux "apporte-t-il une bonne nouvelle" ? A partir ce moment-là, cela change et l'on rentre dans un jeu d'échange entre les deux personnages. La musique accompagne les propos des deux protagonistes. En effet, dès lors que Des Grieux reprend le chant pour annoncer la nouvelle tragique "Je n'ai rien trouvé", la musique appuie cette nouvelle tragique par un crescendo. [...]
[...] Introduction : Opéra de Puccini. Acte IV. Dernier acte avant le tomber de rideau. DG et Manon Lescaut sont en fuite. Il se retrouvent dans un désert, assoiffés et affamés. Seuls sur scène, la confrontation finale entre les deux personnages annonce la mort de la protagoniste. Afin de pouvoir étudier la résonance entre le texte et l'opéra, j'ai choisi un média vidéo. En effet, il était important de pouvoir trouver un moyen de comparaison proposant à la fois la mise en scène, le chant et la musique. [...]
[...] Cela permet de pouvoir accentuer les derniers propos amoureux de Manon. Le chant des violons est accentué par l'intervention des cuivres. Puis, nous entrons dans un cycle où la musique se fait de moins en moins présente. Elle n'est plus audible au moment où Manon reprend le chant, à partir de " Je ne veux pas". Puis, les cordes et vents reprennent le thème sur des notes très longues, soutenues tout le temps du passage de Manon. Elle est encore plus faible. [...]
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