Dance néoclassique, mélange des disciplines artistiques, rupture avec les codes classiques, déconstructivisme, Béjart
Qu'est-ce que le Néoclassique ? Néo = Ce qui est nouveau
Rupture avec les codes classiques (tutus, pointe, raconter une histoire, en dehors, positions) : Sur un plan technique, on mélange les disciplines artistiques, on va vers plus d'abstractions.
1. C'est une rupture avec les codes classiques
2. Une évolution technique
3. Un métissage
La danse classique est définie comme synonyme de perfection d'harmonie et d'équilibre. (définition = Classique : une époque [XVIIe siècle, mais en danse, on parlait à cette époque de belle danse, c'est au XIXe qu'on parle de danse classique] et un courant esthétique dont l'idéal est l'imitation des Anciens à travers les notions de perfection, d'harmonie et d'équilibre attribuées à l'Antiquité gréco-romaine.)
[...] Ils ne veulent plus partir d'une société idéale, ne pas occulter mais dévoiler. Ils créent des formes qui révèlent, laisser le ciment apparent, les tuyaux, des formes symboliques et métaphoriques. Parc de la Vilette : Bernard TSCHUMI En art : Déconstruire les codes, les principes de construction. On va dévoiler les processus. Ex : en architecture, on montre les tuyaux et le ciment. En danse : 1984 : Œuvre de FORSYTHE : Artefact Musique : BACH Se décaler de l'axe : technique de FORSYTHE Comment voit-on la déconstruction dans la pièce ? [...]
[...] Il propose des thématiques plus proches du réel. Très productif, il plante une ambiance mais va chercher dans l'interprétation de rôles inhabituels : PETIT crée le jeune homme et la mort 1955 : Maurice BEJART (formé par PETIT) crée Symphonie pour un homme seul. Il croise les genres, les musiques, les techniques, anticipant ainsi le métissage actuel. BEJART s'est inspiré de BECKETT et de la philosophie existentialiste, avec une écriture chorégraphique très épurée, il traite un thème de son époque en utilisant une musique concrète de Pierre Henry et Pierre Schaeffer (des sons, des bruitages de portes qui grincent). [...]
[...] Il se pose 3 questions dans chacune de ses pièces et va travailler sur la déconstruction : - Qu'est ce que le geste dansant ? - Que révèlent les codes du ballet ? - Comment mettre en scène l'invisible de nos gestes ? C'est la matière classique qu'il va déconstruire dans les années 80-90, dominer cette matière pour en montrer les ressorts. Exemple : d'où part le mouvement ? Intégrer la chute, l'échec ? Déconstructivisme : Tradition philosophique occidentale qui privilégie l'oral. [...]
[...] Une évolution technique 3. Un métissage La danse classique est définie comme synonyme de perfection d'harmonie et d'équilibre. (définition = Classique : une époque [XVIIe siècle, mais en danse, on parlait à cette époque de belle danse, c'est au XIXe qu'on parle de danse classique] et un courant esthétique dont l'idéal est l'imitation des Anciens à travers les notions de perfection, d'harmonie et d'équilibre attribuées à l'Antiquité gréco-romaine.) Histoire Milieu du 18ème : néoclassique des Arts plastiques, simplification des formes après la période rococo du baroque : néoclassique en musique avec STRAVINSKY, MILHAUD ou POULENC En danse, le terme Néoclassique apparaît avec Serge LIFAR en 1949 (dans son ouvrage Traité de dans académique) mais ça réellement commencé avant les ballets Russes. [...]
[...] Ce n'est pas de la danse et la fin choque car il finit la main dans l'entrejambe. chorégraphie érotique 1913 : Pièce suivante de NIJINSKY : Le sacre du Printemps Musique : STRAVINSKY Décor : POERICH Faite au théâtre des champs Elysées, façade refaite pare Augusto PERRET Acte I : Adoration de la terre Acte II : Le sacrifice Elle fait un gros scandale. Il existe plus de 200 versions du sacre du printemps : NIJINSKY finit à l'asile juste après sa dernière danse. [...]
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